1. Because I want you


    Datte: 17/05/2021, Catégories: fh, jeunes, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation regrets, internet,

    ... la peau depuis neuf heures du matin. Mes lunettes n’arrêtaient pas de me glisser sur le nez. Je les remontai du doigt, pour la énième fois. J’étais tentée de me faire une petite séance shopping rue nationale, mais mon porte-monnaie faisait déjà grise mine. Et dire que j’avais raté une journée de boulot pour ce rendez-vous manqué ! Il ne me restait plus qu’à rentrer chez moi. La rentrée approchait à grands pas. Et mon dossier de thèse n’avançait pas… Tout comme mes histoires de cœur, d’ailleurs. Dix jours s’étaient écoulés depuis cet édifiant week-end. Vu les catastrophes que je pouvais générer en seulement quelques heures, j’avais préféré rester dans la grande ville de T. depuis. Tronche de cane allait maintenant vivre en recluse. Plus de sexe jusqu’à ce que j’aie terminé mon mémoire. Mon portable émit une joyeuse sonnerie et je le sortis de mon sac à main, sans cesser de marcher. J’avais hâte de rentrer prendre une douche. Je collais de partout. — Oui May ? dis-je avec malice.— Resalut ma choupinette ! J’ai eu peur d’appeler pendant ton entretien.— Mmm, pas de risque. Figure-toi que môsieur est encore en vacances.— L’enfoiré ! Mais bon, moi aussi, hein…— Je sais, répondis-je d’un ton crépusculaire. Profites-en, tu sais que ça se termine bientôt…— Je te rappelle juste parce que je t’ai envoyé un mail super rigolo… et comme je sais que tu ne vas pas souvent sur ta boîte, j’ai préféré te le dire ! J’éclatai de rire. C’était bien ma Pauline, ça. On s’était déjà parlé le ...
    ... matin même, mais il fallait toujours qu’on se rappelle deux ou trois fois dans la journée. — Et pour le CD, rien de nouveau ? Je lui répondis par la négative. On papota encore un moment, puis je la laissai. Dix minutes après, j’étais arrivée chez moi. Ma chambre était petite, mais au moins j’avais tout ce qu’il me fallait. Je me dirigeai directement vers ma bécane et l’allumai, tout en laissant tomber ma pochette et mon sac à main sur mon lit. Je mis mes lunettes de vue, indispensables quand je consulte l’ordinateur. J’ouvris tout de suite ma boîte e-mail. Évidemment, pas de message de mon prof. Puis mon œil capta le mouvement des petits bonshommes MSN, en bas de l’écran. Une petite fenêtre surgit dans un bip. J’avais un nouveau message. Je cliquai dessus et ma boîte de réception s’ouvrit. Mon cœur se serra. Message de Jean-Philippe Mailland. Je cliquai sur "lire" : Je déglutis avec peine. Olalala. Voilà qu’il recommençait. Mais je décidai d’ignorer ce message. J’avais bien assez à faire avec tout le reste. Une autre petite fenêtre s’ouvrit d’un coup. Merdeu. Vincent venait de se connecter. Je vérifiai rapidement mon statut, et poussai un juron. J’étais marquée en ligne. Et si je me déconnectais maintenant, qu’allait-il en penser ? Tant pis ! J’allais le faire, quand une fenêtre orange clignota dans la barre des tâches. Flûte ! Trop tard ! J’hésitais encore. Et si je me déconnectais quand même ? Vincent revenait déjà à la charge. Pfff. Bon. De toute façon, la journée avait été ...
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