1. Sexe et mensonge


    Datte: 06/11/2017, Catégories: ff, fff, ffh, copains, boitenuit, Oral 69, fdanus,

    ... son appartement de Fréjus, sous la couette avec son chéri, à se faire un plateau télé devant un film romantique… Une soirée tranquille et sage comme elle les aimait. Sans surprise. Comme son existence. Dans la norme, sans histoire… Mélanie a en effet toujours fait ce que l’on attendait d’elle. Son métier de secrétaire administrative à la Mairie lui garantit une sécurité de l’emploi. Sans risque, sans course à la promotion, où elle se contente de faire son travail le mieux possible sans avoir de compte à rendre. Et son quotidien se résume à son lieu de travail, des leçons de guitare une fois par semaine, et une relation rassurante avec Jean dont elle espère un enfant, une maison, fonder une jolie petite famille quoi… Ce que toute femme désire le plus au monde, faire comme ses parents surtout, plaire à sa famille pour qui elle déborde d’attention et d’énergie. Elle est si attentive aux autres et à ce qu’ils peuvent penser d’elle qu’elle fait passer sa vie de couple en second plan. D’ailleurs, elle n’a pas à se plaindre. Jean est un homme formidable, qui l’adore, et fait tout pour la rendre heureuse. Un homme doux, gentil, qui fuit comme elle les conflits, un peu trop lâche pour les affronter. Ou faisant la sourde oreille quand cela l’arrange. Ainsi, dans leurs relations intimes, c’est la pudeur qui l’empêche d’en parler. Sujet tabou. Souvent trop excité, incapable de se contrôler, il est victime d’éjaculations précoces. Et il ne sait pas compenser par les préliminaires, ...
    ... expert avec les mains, mais pas très entreprenant et doué pour lui donner du plaisir avec la langue, comme si cette méthode était sale et aveulissant. Peu importe. Mélanie s’en contente, estimant que le sexe n’est pas si important que ça, préférant un homme comme Jean qui est facile à vivre plutôt qu’un homme viril et vigoureux au lit mais insupportable dans les relations humaines. Le calme et la sécurité. Personne n’est parfait. Et, de toute façon, cela lui va bien aussi, en parfaite harmonie avec son éducation pieuse, assez rigoureuse et hermétique sur les sujets d’ordre sexuel. Rien à voir avec ce lieu de débauche… Un club libertin. Qui, étrangement, éveille en elle des sensations nouvelles et perturbantes… Un lieu propice à d’exquis plaisirs, dans la sensualité, la bonne humeur et la convivialité. Ce constat la plonge dans un tel désarroi que c’est à peine si elle réalise que Catherine s’est encore approchée. Cette dernière profite de son avantage et veut la plaquer contre le mur, mais d’un sursaut brusque Mélanie lui échappe. En voulant se dégager elle la frôle, de tout son corps, et se sent tressaillir malgré elle à ce simple contact. Elle trouve son salut en se précipitant sur la piste de danse. En dansant, elle est prise d’une folle audace, bougeant les hanches avec volupté, bras au-dessus de la tête. Avec un petit sourire mutin au bord des lèvres, dévisageant Catherine avec une lueur espiègle. Celle-ci, légèrement déhanchée, d’une sensualité naturelle, la fixe également, ...
«1...345...15»