1. Cocu... volontaire vraiment ? 1


    Datte: 06/11/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Exceptionnel Quinze ans de vie de couple, quinze ans de vie conjugale heureuse, un excellent départ pour un chemin bordé de fleurs vers de lointaines noces d’or ou de diamant . Et puis un soir, patatras ! Émilie, ma femme chérie, au coucher, me reçoit en son sein, la mine froide, les yeux fermés, le corps inerte. Je m’applique à faire réagir l’épouse habituellement ardente, toujours prête à partager le plaisir sexuel au cours de rapports endiablés : rien ! Rien, quand je me retire pour reprendre à la base des préliminaires qu’elle peut avoir jugés trop rapides. Rien, quand des doigts je tente de réveiller son clitoris indifférent aux attouchements. Rien, quand j’essaie de le rouler entre mes lèvres. Rien… rien quand mes doigts cherchent le point G, comme s’il avait disparu définitivement. Toujours rien en réponse aux caresses mouillées de ma langue… Rien ! Émilie reste de marbre, prend un air désolé mais ouvre ses cuisses afin de s’offrir, de me recevoir en elle pour la deuxième fois, dans un vagin à peine lubrifié. Elle se prête à la pénétration, subit mais ne coopère pas. Rien ! En quinze ans le phénomène ne s’est jamais produit. Je lime un peu, je constate l’inutilité de mon entreprise, j’abandonne le siège, le cœur serré, humilié. A quoi bon s’acharner ? Une larme coule de l’œil de ma femme vers son oreille. Je gis nu à côté de son corps blanc et nu. Je me demande en quoi je fais erreur, quelle faute j’ai commise pour me heurter soudain à cette froideur de ma ...
    ... partenaire. Je repense à nos conversations récentes. Hier tout allait bien, aujourd’hui je me sens au bord d’un précipice, pris de vertige : pourquoi ? Comment un tel bouleversement peut-il se produire ? Suis-je nul ? En quoi suis-je différent des autres soirs, des autres fois ? Que m’arrive-t-il tout à coup? Mon érection est normale, ni plus forte ni moins solide que lors de nos relations habituelles. Toutefois ma verge répercute peu à peu mon désappointement moral, le sang qui l’avait raidie reflue et elle baisse la tête, s’effondre sur les testicules douloureux du chahut qui les laisse énervés. Non, je ne vois pas comment j’aurais pu blesser en paroles ou par un comportement inapproprié ma compagne tout à coup renfrognée, boudeuse et incapable de s’enflammer à mon contact. Enfin, toujours immobile, Émilie veut s’exprimer. La voix est hésitante, enrouée et ma femme fait un effort pour s’exprimer: - Excuse-moi, je suis désolée, sincèrement désolée de ne pas pouvoir faire mieux. Je te demande pardon. Demain cela ira certainement mieux. Bonne nuit mon chéri. Me voilà renvoyé dans les cordes, remercié pour cette nuit. Quelques mots ne suffisent pas à chasser mes questions. Je vais passer une mauvaise nuit à me torturer l’esprit, à bâtir les plus folles hypothèses sans oser toucher ce corps que je ne reconnais plus, à deviner des sanglots étouffés avant d’entendre le souffle plus régulier de l’endormie. Je froisse les draps tant je change de position. A une mauvaise nuit succède ...
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