La fille de ma meilleure amie - Histoires de Sexe

La fille de ma meilleure amie

... libertin.— Ah, fit-il sans se démonter. Vous avez d’excellents sujets de conversation. On continue d’en parler à table ? Je pensais que les filles oublieraient le sujet, sur le chemin de notre salon d’extérieur. Les grillades étaient succulentes, la température parfaite, l’ambiance sonore et lumineuse idéale. Mais aussitôt quelques brochettes dégustées, Marcela repartit à l’assaut, cette fois-ci en visant directement Jean-Paul. — Et tu n’es pas jaloux quand tu vois ta femme avec un autre homme ?— Pas du tout, répondit mon homme sans se départir de son ton calme. Je suis même ravi.— Ça rendrait la plupart des hommes jaloux, fit remarquer Marion.— Je sais. Mais moi ça me rend heureux de la voir prendre du plaisir. C’est ma manière à moi de lui dire que je l’aime.— C’est vachement courageux, ce que vous faites, commenta Marion. Moi je ne sais pas si je pourrais, avec mon mec, plus tard. Je crois que je suis un peu jalouse.— Ça passera, assurai-je. Tu verras. Tu es plutôt bien partie dans la vie pour ne pas te rendre malade avec des choses comme ça. Je ne pensais pas en être capable, à ton âge.— Ça veut dire que toi aussi, tu n’es plus du tout jalouse ? demanda Marcela un peu trop vite pour que la question soit innocente. La suite de la soirée s’annonce bien… — Non, pas du tout. Si une belle fille veut de lui, qu’il en profite. Et surtout, qu’elle en profite. Il y eut de nouveau des petits gloussements, plus discrets. — Et tu n’as pas peur qu’il s’en aille avec quelqu’un de ...

... plus… de plus…— Jeune, par exemple ? Si ça doit arriver… Mais je ne pense pas. Hein, chéri ?— Pourquoi irai-je voir ailleurs, alors qu’elle me permet déjà de le faire ? demanda-t-il. Qu’est-ce que je l’aime… Il y eut un silence un peu plus long, dans lequel nous n’entendions que les couteaux et les fourchettes. Puis Jean-Paul se leva et réunit quelques ustensiles avant de demander. — Qui veut une glace ? Tout le monde en voulait, bien entendu. Il disparut, nous laissant seules dans le silence. — Vous avez de la chance de vous être trouvés, déclara Marion.— Tu trouves ?— Oui, vous vous aimez, ça se voit. Et vous êtes assez intelligents pour vous éclater. Je vous envie.— C’est vrai qu’on s’aime. Tu sais, à notre âge, on ne se préoccupe plus trop de petits tracas futiles comme la jalousie. Et puis ce sont peut-être les derniers moments où l’on peut éprouver du désir pour nous… Alors, autant en profiter !— Ça, je veux bien le croire, laissa échapper Marcela. Vous êtes beaux tous les deux.— C’est gentil. Je ne manquerai pas de le dire à Jean-Paul, ça alimentera un peu plus ses fantasmes sur toi. Marcela, d’ordinaire si sûre d’elle, manqua cette fois-ci de s’étouffer et devint toute rouge. — Je te l’avais dit, lui lança Marion en souriant, il n’a pas arrêté de te mater toute la journée. Marcela devint encore plus rouge. Elle était charmante, comme ça. Mais pas autant que Marion avec sa fossette, son teint rosi et ses yeux pétillants de vie. Elle articula quelques sons confus avec sa ...