1. Une Journée (2)


    Datte: 23/05/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Son emploi du temps à Elle est bien réglé. C’est un cadre immuable que le Maître est seul à pouvoir modifier. Les matinées sont invariablement occupées aux diverses tâches ménagères. Le ménage, les lessives, le repassage, toutes choses pour lesquelles Elle a acquis avec l’habitude une organisation et une efficacité sans faille, ne serait-ce l’invité surprise qu’elle porte en Elle. Sitôt son départ Elle a bien eu la tentation tenace de le retirer pour son confort quitte à le remettre en place avant son retour. Mais sa loyauté candide la pousse invariablement à avouer chaque écart et la punition qu’Elle ne manquerait pas de recevoir la terrifie. Elle s’attelle donc à ses travaux maudissant à chaque pas l’imagination perverse du Maître de céans. Active, affairée, la matinée passe rapidement. Elle jongle avec aisance entre les différentes tâches, attentive à ne pas être prise en défaut de négligence. Le mardi comme aujourd’hui c’est son bureau qu’il lui faut nettoyer de fond en comble, la poussière sur les rangées de livres de la bibliothèque, la corbeille à papier et pour finir l’aspirateur. Elle ne peut retenir un frémissement en astiquant le grand bureau de chêne sombre avec un chiffon à poussière. C’est là que bien souvent, après l’avoir fait "mûrir" comme il dit quelques dizaines de minute à genoux devant lui les mains dans le dos et les yeux fixé sur l’instrument de son supplice, elle subit régulièrement les châtiments rendus nécessaires par sa négligence, sa distraction, ...
    ... ou les exigences de son propriétaire. Son regard se porte alors machinalement vers le tiroir de la petite commode ou demeurent ces terrifiants amis que sont : la ceinture, la cravache, et la canne. La canne surtout la terrifie. Toute à ces souvenirs douloureux Elle ne peut retenir un geste et passe machinalement sa main sur son fessier rebondi. Malheureusement Elle en oublie d’arracher la feuille désormais obsolète du calendrier de bureau. Il est déjà onze heures, Elle doit désormais s’occuper du déjeuner. Un rapide coup d’œil dans le cellier pour se donner une idée de ce qu’il reste et ce qu’elle pourrait préparer et elle sort pour aller acheter le pain du jour et les denrées manquantes. En ajustant son grand chapeau de paille fleurie avant de quitter le jardin, elle se rappelle les premières sorties, au tout début de son séjour ici, sa crainte, ses peurs, qui lui dévoraient le ventre à l’idée d’affronter le petit monde de ce village du sud. Elle sourit à ce souvenir et prend guillerette le chemin du village, tentant vaille que vaille d’atténuer la démarche chaloupée que lui impose son passager arrière. Arrivée sur la place Elle surprend comme d’habitude les regards concupiscents que lui jettent quelques vieillards, hôtes indéboulonnables du boulodrome qu’abritent les sempiternels platanes. A vrai dire Elle les guette ces regards, appréciant comme à chaque fois de se sentir désirée, et Elle rougit un peu alors que son imagination débridée la livre à leur convoitise. Sa robe ...
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