1. Une Journée (2)


    Datte: 23/05/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... et je les ai invités à dîner ce soir. Tu t’arrange pour préparer quelque chose de présentable tu seras gentille. Oui Monsieur, je peux faire des courgettes farcies avec une purée de poivrons et une tarte tatin en dessert je crois qu’il reste des pommes. Ce sera parfait. Ils viennent pour vingt heures. On prendra un moment cette après-midi que je te dise quoi mettre. Va déjeuner maintenant. Tandis qu’Elle se relève et s’éloigne en se dandinant gauchement il se rappelle son petit jeu de la matinée. Attends ! Tu peux l’enlever maintenant. Elle se retourne alors, le remercie, et devant lui retire le plug avec une grimace avant d’aller dans la cuisine. En déjeunant seule, sur la table des domestiques comme lui se plaît à l’appeler, Elle fait mentalement le compte de ses occupations de l’après-midi. Généralement Elle est libre de son temps jusque vers 17h30 sauf bien-sûr si elle est punie ou s’il en juge autrement. Et par ces chaudes journées d’été elle n’aime rien tant que d’enfiler un maillot de bain et de faire quelques brasses dans la piscine avant de lire, allongée sur sa serviette, sous l’ombre protectrice d’un des châtaigniers du parc. Elle lit beaucoup, Elle a toujours beaucoup lu, mais ici c’est lui qui dirige ses lectures choisissant les livres et réclamant résumés ou compte rendus, ceux-ci alimentant souvent leurs discussions. Puis à dix-huit heures vient l’heure du rituel qu’ Elle redoute. Si certaines fautes sont punies sur le champ, la plupart attendent patiemment ...
    ... dix-huit heures pour leur châtiment. A dix-huit heures précise donc, Elle lui apporte l’apéritif dans son bureau. Puis tandis qu’ Elle attend à genoux, tête baissée, devant lui, le Maître rappelle telle ou telle faute, manquement, erreur, ou négligence, et l’ordre ou la règle auquel Elle a fait défaut. Il aime prendre son temps, la forcer à exprimer regret, remord et promesses lui faisant ainsi creuser les pièges auxquels Elle ne manquera pas de se prendre Elle-même. Puis Il la laisse à genoux face à la petite commode sur laquelle est posé l’instrument de la sentence du jour. Vidant tranquillement, à petit coups, son verre, Il la contemple un moment variant les positions et les tenues avec les jours. Elle est toujours profondément humiliée et contrite d’avoir ainsi suscité une punition, n’ayant aucun doute sur le fait qu’Elle les mérite. Le don qu’Elle a fait d’elle-même a des conséquences qu’Elle assume, même si la douleur la fait parfois crier. Le rituel est aussi immuable qu’il est variable, ainsi toutes les punitions ne sont pas identiques. Elle est parfois condamnée à porter jour et nuit un corset contraignant, ou encore enchaînée pour des périodes plus ou moins longues. Mais chaque peine, lui semble être un pas de plus vers l’abandon total d’Elle-même. Les cordes, les chaînes, ne sont pour Elle que des aides puissantes pour se donner chaque jour un peu plus. Le repas terminé et la cuisine rangée Elle prend une demi-heure pour commencer le dîner puis s’éclipse dans sa ...
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