Un goût fumeux
Datte: 23/05/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
copains,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... plusieurs fois ? Je collai ma bouche à l’extrémité et aspirai doucement une bouffée. Une étrange consistance m’emplit la bouche, comme une sorte de purée légère ou de mousse épaisse. Ma langue sentait une texture mais il n’y avait là rien de comestible. Puis je soufflai par le nez. Un goût très fort et étrange vint se planter comme en arrière de ma lèvre supérieure et au-dessus du palais, comme si une nouvelle zone du goût venait de s’ouvrir en moi. Est-ce que je trouvais ça plaisant ? Difficile à dire, tellement c’était étrange. Je n’aurais pas su trouver de comparaison satisfaisante ; peut-être comme un goût de bois de santal… Je tendis le cigare à Polo, craignant de me rendre malade à force d’aspirer. Son autre main vint se poser sur mon épaule. Nous discutâmes, je ne sais plus de quoi exactement. Mon corps s’approcha, à la recherche du sien, jusqu’à se blottir contre sa chemise. Sa main caressait doucement mon épaule, s’aventurant vers la ligne de ma nuque. — La première fois que je t’ai vue, j’ai cru que tu étais lesbienne.— Ah bon ? Pourquoi ça ?— Tu as l’air tellement douce, comme s’il suffisait de te toucher pour que tu partes… Tout en disant cela il provoquait une multitude de frissons dans mon cou avec ses doigts. — Je suis sortie avec une fille autrefois… avouai-je. Le goût étrange persistait dans mon palais. N’en pouvant plus, j’embrassai sa barbe étonnamment douce. Nos lèvres se rencontrèrent dans une étreinte fébrile, comme une émotion longuement contenue. ...
... Le goût de tabac avait envahi ma bouche et Polo exhalait la fumée. Bientôt les baisers entrecoupés de bouffées ne suffirent plus. Sa main glissa sur ma taille, m’invitant à basculer au-dessus de lui, mes jambes de part et d’autre de sa cuisse. J’ôtais ma chemise en la faisant passer par-dessus ma tête en un seul geste et entrepris de déboutonner la sienne. Ses yeux brillants restaient plantés dans les miens. Derrière lui, la vue imprenable sur les toits. Il ôta mon soutien-gorge, et un instant je me sentis plus que nue. Mes tétons durcirent au contact du vent frais et du cordon rouge « visiteur » qui oscillait entre mes seins. — Je n’avais jamais trouvé ces trucs jolis, mais sur toi c’est sexy. Tu es aussi belle que je l’imaginais, ajouta-t-il en caressant ma poitrine. Je les croyais plus en pointe. Les claies nous mettaient-elles vraiment à l’abri des regards ? Un touriste à la recherche de photos des hauteurs n’allait il pas nous voir enlacés à demi-nus ? Pendant que je me posais mille questions, mes mains ne s’en posaient aucune et avaient commencé à détacher la ceinture du jean de Polo. — J’ai envie de toi… murmurai-je. J’allais descendre du fauteuil pour m’agenouiller quand Polo attrapa le cordon qui pendait toujours autour de mon cou. Raccourcissant la longueur du fil entre ses doigts, il enserra ma gorge et déplaça sa main dans l’air, m’obligeant à suivre le mouvement. Je n’avais pas de peine à respirer, mais le simple fait que ce fil touche dangereusement mon cou ...