Périple
Datte: 26/05/2021,
Catégories:
fh,
couple,
cérébral,
Masturbation
pénétratio,
portrait,
amourpass,
... discrètes. Marie est le contraire de tout ça, et c’est peut-être ce qui m’a attiré chez elle. Elle parle clair, dit ce qu’elle pense, et que vous soyez prince ou manant, elle ne prendra pas de gants pour vous envoyer vos quatre vérités à la face. Elle fait, en quelque sorte, ce que je suis bien incapable de faire. De ce point de vue, elle a été souvent le prolongement de ma pensée secrète. Au début, c’était fabuleux. Et petit à petit, j’ai trouvé ça moins marrant. Surtout quand elle se permettait des sorties un peu rudes en présence de mon patron, ou devant le préfet. Tout le monde la regardait comme si elle sortait de la brousse et j’avais peur, c’est vrai, que ça nuise à mon avenir. Au lit, c’était aussi quelque chose de géant. J’avais été « mal » habitué avec mes petites amies précédentes qui, toutes, étaient du même monde que moi. On faisait l’amour proprement, sans originalité, dans la pénombre. Le comportement des filles se devait d’être là aussi irréprochable, et ne surtout pas ternir leur image sociale de filles de bonne famille. Finalement je vais continuer tout droit, direction nord. En roulant tranquillement, je serais à San Francisco ce soir. Il fait une chaleur douce et sèche ici. J’aime ce climat. Avec Marie, il n’y avait pas de règle. Tout était permis, et même recherché. Elle s’en foutait pas mal de ce qu’on pensait d’elle et le montrait, un peu provocante. Elle s’immisçait dans des discussions d’hommes pour la ramener, un peu insolente et volontiers ...
... incendiaire. Je trouvais ça rafraîchissant. Dans l’intimité, c’était la même limonade. Il n’y avait pas de lieu, d’horaire, de position ou de vocabulaire réservé. On pouvait faire l’amour n’importe quand et n’importe où. La seule question était de savoir si on en avait envie ou pas. Et une fois dans l’action, elle s’exprimait clairement. Ses mots étaient clairs, ses envies aussi. La première fois qu’elle a accepté de « m’essayer », j’ai failli perdre connaissance. Elle m’a malmené, pompé, réclamé, sucé, retourné, léché, fouillé, mordu, griffé, craché dessus. Une explosion. Nos premiers mois ont été terribles. Au bon sens du terme. On peut dire qu’elle m’a déniaisé. Jamais je ne la voyais gênée par quoi que ce soit. Les mecs qui la draguaient, elle les faisait bouillir, bisquer, espérer. Et ça me rendait dingue. Ma jalousie l’amusait au plus haut point, mais je savais que c’était un jeu. Elle allumait les mecs pour me chauffer, et j’en profitais. Elle aussi ça l’excitait terriblement. Mais voilà, ce que je trouvais fantastique au début a fini par m’agacer. Marie n’a aucune retenue alors que j’aurais aimé qu’elle sache faire la part des choses, qu’elle se retienne quand le lieu ou l’interlocuteur n’était pas le bon. Plusieurs fois, je me suis retrouvé très mal à l’aise devant ses provocations. Par exemple, nous avions été invités pour l’inauguration d’une piscine municipale restaurée grâce à des fonds que j’avais apportés. Il y avait là tout le gratin de cette grande ville de banlieue. ...