Périple
Datte: 26/05/2021,
Catégories:
fh,
couple,
cérébral,
Masturbation
pénétratio,
portrait,
amourpass,
... heures. Installé au Novotel, je regarde le plafond. Revoir Marie, coûte que coûte. Si demain elle veut encore de moi, je suis prêt à tout accepter de ses comportements anachroniques. J’ai besoin d’elle, j’ai besoin de ses excès, j’ai besoin de son imprévisibilité, de ses surprises. Je l’imagine encore dans des bras accueillants. Je l’imagine encore en train de profiter du corps d’un autre, de se laisser aller à faire n’importe quoi de son cul. Je l’imagine offerte, exultant ses désirs que j’avais peut-être éteints. Penser à tout ça, malgré moi, m’excite au plus haut point. Mon sexe me fait mal tellement il est dur. Je le caresse doucement pour l’apaiser, mais il en veut plus. Me branler, ça m’arrive de plus en plus souvent depuis que je suis seul. Auparavant, Marie me demandait de le faire devant elle. Quand ça la prenait, elle devenait exigeante. Elle voulait me voir m’astiquer, « jouer avec mon zizi » comme elle disait. Elle voulait me voir jouir pour elle, me contorsionner, en foutre partout. Après ...
... elle faisait tout pour me remettre en forme, et voulait être saillie brutalement, me sentir au fond d’elle cracher à nouveau. Ça m’excite encore plus de repenser à ça. Ça m’excite tellement que je l’imagine faire la même chose en ce moment même avec un inconnu qui se masturbe alors qu’elle l’encourage, sauf que lui la voit, sauf que lui la baisera après, sauf que j’en fous partout, mais qu’elle n’est pas là pour s’en réjouir. Ça m’a fait du bien ce voyage, même si je ne l’ai pas trouvé. Quoi qu’elle ait fait, je pardonnerai tout. J’espère même qu’elle a fait plein de choses qu’elle ma racontera, juste pour que je lui pardonne. Lejet lag s’est installé. Je suis crevé. Le taxi vient de me déposer au pied de mon immeuble et je gravis les escaliers lentement. Je vais encore être seul, sans elle, alors que son odeur et son image sont imprégnées partout dans notre appartement qu’elle a déserté. Sur la table à l’entrée, je découvre une enveloppe qui n’était pas là quand je suis parti. Le sang me monte à la tête.