Vous avez un message - Histoires de Sexe

Vous avez un message

... émouvant de votre visage et de votre corps. Assise à la table du petit snack-bar où elles avaient l’habitude de déjeuner, Julie attendait son amie Nadia, un verre de vin blanc à moitié vide à la main, lisant et relisant encore le dernier mail reçu du mystérieux « YNot » ! Elle n’arrivait pas à croire ce qui lui arrivait et encore moins à imaginer où cette histoire allait la mener. Elle était célibataire depuis près de six mois, après que son fiancé l’eut soudainement abandonnée au terme de cinq ans de vie commune et quelques mois à peine avant la date fixée pour leur mariage. Depuis, elle s’était juré de ne plus tomber dans le piège d’un autre homme, d’une autre histoire d’amour à l’eau de rose qui, elle en était sûre, ne pourrait finir que dans une autre crise de larmes et de désespoir. Et là, soudain, un homme avait réussi à réveiller la flamme vacillante de son désir, à faire à nouveau vibrer son corps et son esprit, comme ils n’avaient plus vibré depuis des mois. — Salut ! Nadia était enfin arrivée, en retard comme toujours, et pas le moins du monde gênée, comme d’habitude. Nadia était l’image même de la joie de vivre et de l’insouciance, tout le contraire du caractère réservé et presque timide de Julie. Alors que cette dernière était une brune ténébreuse, son amie était une jolie rousse pétillante aux formes rebondies. — Tu t’es déjà envoyé un verre de vin blanc ? Eh bien, ma vieille, il doit en valoir la peine ce mystérieux secret que tu brûles de me révéler.— Lis. ...

... Elle a tendu le texte des emails à son amie et il s’est passé une longue minute avant que Nadia ne relève la tête, les joues en feu. — Eh bien, dis donc ! Tu t’es dégoté un sacré admirateur, ma belle !— Qu’est-ce que je devrais faire selon toi ?— Demande-toi plutôt ce que tu « voudrais faire », c’est plus fun.— Mais je n’en sais rien moi, ce que je voudrais faire.— Allons Julie, ne fais pas l’idiote. Ne me dis pas que tu n’as rien ressenti en lisant ces messages.— Enfin… C’est-à-dire… Julie a fini par lui raconter les sensations de plus en plus intenses qui l’avaient envahie durant toute la matinée en pensant au message. — Ce n’est pas vrai ? Tu as dû aller te soulager la chatte aux toilettes ? Je n’y crois pas !— Chuuut ! Julie a plongé son visage empourpré sur son assiette de salade en remarquant les regards des clients attablés à leurs côtés. — Alors, ne me dis pas que tu ne sais pas ce que tu veux faire, petite hypocrite !— Arrête s’il te plait, ce n’est pas drôle ! Julie était horriblement gênée. Elle en voulait à son amie, comme souvent lorsque celle-ci dépassait ce qu’elle considérait être les limites de la convenance. Et cela lui arrivait très souvent, tant leurs notions des convenances étaient éloignées. Nadia vivait très ouvertement sa sexualité, alors que même du temps de son ex-fiancé, Julie était plutôt du genre coincée du cul. — Mais si, c’est drôle et follement excitant en plus. Tu veux vraiment que je te dise ce que tu devrais faire ?— Pas la peine, je crois que ...