1. Myriam


    Datte: 27/05/2021, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail Oral préservati, pénétratio, exercice,

    ... peu à peu ce plaisir déborder de ma verge pour envahir mon dos par des vagues de frissons - je ne me suis pas dit : respire, attend encore un peu. Je n’ai pas senti l’onde envahir mon torse, ma nuque. Je ne me suis pas allongé sur elle, chaque parcelle de ma peau cherchant sa peau à elle, je ne l’ai pas recouverte, comme un taureau, comme un chien, je n’ai pas joui en un râle rauque et égoïste. Je n’étais pas indifférent à tout, au monde, à son plaisir à elle comme à son absence et, paradoxalement, tellement reconnaissant de ce moment inestimable. Je ne l’ai pas couverte de baiser, lentement, en reprenant mon souffle. Elle ne passait pas sa main dans mes cheveux. Il n’y eut pas de deuxième clope et de deuxième préservatif, jeté cette fois dans la poubelle. Elle n’a pas fouillé encore une fois dans sa table de chevet pour en sortir un troisième préservatif et me dire : — Il en reste un, on s’y remet ? Je n’ai donc pas eu à lui répondre, sacrifiant mon orgueil à mon honnêteté : — Tu sais, ça va être difficile. Elle ne m’a pas allongé sur le dos, ne m’a pas collé la tête sous un coussin et ne s’est pas assise sur mes cuisses. Elle n’a pas commencé à jouer avec ma verge molle en chantant une comptine enfantine : — Il était un petit homme, pirouette, cacahouète… Elle n’a pas profité de cette mollesse pour caresser son clitoris de mon gland, doucement, en surface, puis plus fort, en appuyant. Je n’étais pas stupéfait de la finesse des sensations que peut donner cela, je ne sentais ...
    ... pas distinctement son bouton passer au contact de mon méat, elle n’y ajoutait pas des caresses des doigts autour de la base du gland. Ma verge ne se remit pas à durcir, elle ne m’enfila pas de troisième préservatif avant d’introduire le petit bâton en elle. Et elle ne me dit pas, d’un petit air malicieux : — Et maintenant, sans les mains, sans bouger. Savoure ! Alors, je ne sentis pas son vagin enserrer puis relâcher, enserrer puis relâcher, enserrer puis relâcher… Je n’ai pas vu le petit air mutin disparaître de son visage, remplacé par un air de plus en plus concentré. Je n’ai pas attrapé les draps à pleine main. Je n’ai pas fermé les yeux, je ne les ai pas rouverts, je n’ai pas vu ses yeux clos, elle ne se mordait pas la lèvre inférieure, ses mains ne sont pas venues se plaquer à pleine paume sur mon bas-ventre, elle n’a pas commencé à remuer du bassin, doucement, puis de plus en plus vite, elle ne s’est pas mise à tressauter, à me chevaucher en gémissant, à cavaler en me griffant, et elle ne s’est pas enfoncée au plus profond, immobile et gémissante, toujours en se mordant la lèvre, orgasme presque silencieux et bouleversant. Je n’avais pas le sexe douloureux. Nous ne nous sommes pas endormis. Je ne me suis pas réveillé vers trois heures du matin. Je n’ai pas rassemblé mes affaires. Je ne me suis pas dit que je sentais le parfum, la femme et le sperme. Je ne suis pas allé prendre une douche. Je n’ai pas pleuré sous la douche, pleuré à gros sanglots comme on pleure à six ...