Service Sucette de Cinq à Sept - Histoires de Sexe

Service Sucette de Cinq à Sept

... deux semaines. Sans compter les extras…— Quatorze cents, ça ne fait pas deux mille.— Deux mille si tu déclares… quatorze cents si tu ne déclares pas. Et ajoute la somme donnée mensuellement par Pôle Emploi.— Je n’y ai pas droit, je te signale… enfin, je pense que je n’y ai pas droit. Je me penche un peu vers ma femme : — Tout est une question de négociation avec ta boîte, tu m’as dit toi-même que vous étiez en sureffectif. Les textes de loi ont changé. Je me suis renseigné à ce sujet.— N’empêche qu’il faut les trouver, tes sept clients à chaque fois durant dix jours ! Ça fait soixante-dix quand même ! On ne les trouve pas sous le sabot d’un cheval.— Certains reviendront deux ou trois fois. On peut tabler sur trente bonshommes pour que ce soit largement viable. Dans l’immédiat, une dizaine de mecs, c’est faisable facilement, et ensuite le bouche-à-oreille fera le reste. Et puis, le calcul est sur dix jours alors que tu as à la louche vingt jours ouvrés par mois. Elle reste songeuse quelques instants, semblant peser le pour et le contre, puis prenant à nouveau la parole, elle bifurque un peu : — Ça me fait songer à une histoire que j’ai lue, il y a quelques mois environ, celle d’une femme que son amant routier vendait plus ou moins à ses copains du métier… des sucettes sur un parking.— Ah oui, je vois laquelle, je l’avais lue sur tes conseils. C’est peut-être ce texte qui a déclenché par la suite mon idée… qui sait…— Il y avait même toute une partie de calcul pour savoir ...

... combien de pipes il fallait faire. Mais j’ai bien compris que le gros cochon que tu es s’est déjà renseigné sur tous les tarifs sur le web. Enfin, j’ose espérer que ce soit sur le web et non pas sur le trottoir !— Tout comme la grosse cochonne que tu es… sinon tu ne m’aurais pas parlé de trois-quatre jours pour faire la pute ! De plus, faire la pute, ça va plus loin que de faire quelques fellations… Elle ne répond rien, elle se contente de sourire. Puis curieusement, sans nous concerter, nous sommes passés à un autre sujet. N’empêche que ma petite idée a fait son chemin dans sa tête. Le truc qui la gênait le plus était l’argent. Je sais qu’elle a raison quand elle dit que le fric fausse tout. Du coup, nous avons trouvé un palliatif qui satisfait tout le monde. — Oui, c’est vrai, Marc, ton histoire de troc tient la route…— On essaye comme ça ?— Euh… juste un essai pour voir, comme si c’était un défi…— Pas de souci, ma chérie. Je suppose que c’est à moi d’organiser tout ça ?— Bien sûr que c’est à toi ! Qui fera ensuite tout le boulot ? Toi ou moi ? De ce fait, j’ai organisé le premier essai, en le présentant comme une sorte de défi, de performance que devra exécuter ma femme, une nouvelle étape pour elle. Comme nous avons des contacts, et que ces contacts ont eux-mêmes des contacts, très vite, nous avons eu le bon nombre de personnes, et j’ai pu caler une date et une heure qui satisfaisaient tout le monde ou presque. Puis le jour J est arrivé. Huit hommes se tiennent dans notre ...