Un moment d'égarement
Datte: 07/11/2017,
Catégories:
fh,
hagé,
douche,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
oncle,
... Il ne l’a pas très bien pris, forcément. Malgré tout nous avons continué à échanger des nouvelles. Et puis l’été approchant, j’ai recommencé à sortir, rencontré des gens, de mon âge et même des plus jeunes. J’ai même trouvé un petit ami que je présente à Tatie et à Tonton, le temps d’un week-end. Tout le monde est parti se coucher, reste Tonton et moi, à discuter de la vie tandis qu’il me masse les mollets. — Tu ne remarques rien ? dis-je.— Comment ça ?— Sur mes mollets— Non, qu’est-ce que je devrais voir ?— J’ai épilé une jambe avec l’appareil d’une copine, pour voir la différence avec le naturel.— Ah non, en effet ce n’est pas très visible !— Mon copain n’a rien remarqué non plus, alors je ne vois pas pourquoi je devrais me torturer avec des épilations ! Et nous voilà partis à rire comme des bossus. Tonton part consulter ses e-mails dans le bureau jouxtant la salle de bains. Une idée saugrenue me vient, tant pis je ne réfléchis pas trop, la vie est trop courte. J’entre dans la salle d’eau en prenant soin de ne pas refermer la porte derrière moi. Le temps de me déshabiller et de sauter dans la douche, je le vois passer une tête surprise dans l’encadrement ...
... de la porte. Je lui souris et lui tends le gant de toilette. Il marque un temps d’arrêt, sourit à son tour et s’avance vers moi. J’observe chacun de ses gestes comme au ralenti : attraper le savon et le gant, les frotter l’un contre l’autre pour faire mousser, puis tendre la main gantée vers mon épaule, caresser doucement chaque cm carré de ma peau en dessinant de petits cercles. Je savoure l’impression un instant d’être une enfant qu’on lave, sauf que mon corps n’est plus celui d’une enfant, comme en attestent mes rondeurs et ma pilosité. Je me tourne pour lui présenter mon dos, je lève mes jambes pour qu’il n’ait pas à se baisser. Puis je lui tends le pommeau de douche pour qu’il me rince. Nous partageons cet instant de complicité en silence, échangeant seulement par le regard et les mimiques. — Je crois que tu peux t’habiller toute seule, chuchote-t-il, hilare.— Oui, t’inquiète ! Bonne nuit— Bonne nuit, nièce chérie. Nous regagnons nos chambres et nos aimés. Je voulais le remercier de m’avoir soutenue et écoutée pendant cette année si difficile. En quelque sorte un petit cadeau pour m’avoir montré que je pouvais encore être désirée, et que la vie continue.