1. Fantasmes fantomatiques (2)


    Datte: 31/05/2021, Catégories: Inceste / Tabou

    Antoine sortit lentement de sa torpeur matinale. Frottant ses yeux bleus peinant encore à rester ouverts, il se força à se redresser afin de ne pas se rendormir malencontreusement. Il bâilla tandis qu’il se dégagea des draps blancs de son lit afin de se lever. Il fit quelques pas en avant, mais bientôt un mal de tête intense le tirailla : Antoine n’avait pas dormi de la nuit. Chaque fois qu’il avait tenté de fermer les yeux, il se remémorait la scène de la mort de Salomé. Il revoyait l’explosion de l’immeuble dans lequel il l’avait enfermée avant de la laisser mourir comme si elle n’avait été rien d’autre qu’une gêne. Il se tapota la tempe afin de reprendre ses esprits. Il alla ouvrir les rideaux de la fenêtre ; un jet de lumière lui frappa les rétines de plein fouet, si bien qu’il crut qu’il allait perdre ses yeux. Il se retourna, des larmes coulant de ses yeux éblouis. Il se rendit alors dans la salle de bain de son petit appartement. Il ôta rapidement le pyjama blanc dans lequel il passait ses nuits, puis il passa sous la douche afin de nettoyer sa peau de la sueur formée à cause de ses songes meurtriers. Tandis qu’il laissait l’eau lui caresser le visage, il ne put se débarrasser de l’idée que quelque chose n’allait pas : il avait toujours fait d’odieux cauchemars de ce fameux jour, mais jamais au point de ne pas dormir une nuit entière. Il ne chercha pas à comprendre, persuadé que, à cause de son mal de tête permanent, rien ne lui viendrait à l’esprit. Lorsqu’il eut ...
    ... achevé sa toilette matinale, il quitta la salle de bain, débordant désormais de vapeur, pour retourner dans la pièce principale de son appartement, celle faisant office de chambre-cuisine-salle à manger-salon. Il se prépara alors rapidement un petit-déjeuner afin de reprendre un peu de force, mais en aucun cas le bol de lait qu’il but d’une traite n’apaisa son mal de crâne. Ce fut donc avec une fatigue extrême qu’Antoine, ses cheveux blonds légèrement en épis, quitta son appartement afin de se rendre au travail qu’il avait décroché il y avait de cela deux mois. Il marcha pendant un quart d’heure jusqu’à ce qu’il se trouvât devant un restaurant Mc Donald’s. Antoine y travaillait en tant que cuisinier, si la nourriture servie dans le fast-food américain pouvait être qualifiée de cuisine. Il aurait préféré trouver autre chose, mais si Antoine était diplômé, Lucien Renoirs, lui, n’avait pas le moindre CV. Antoine avait dû faire avec et, afin de se nourrir jusqu’à ce qu’il trouvât une solution, avait postulé pour entrer dans le restaurant. Il était onze heures moins cinq lorsqu’il entra, soit cinq minutes avant le début de son service. Une petite clochette tinta lorsqu’il ouvrit la porte, elle tinta derechef lorsqu’il la ferma. — Salut, Lucien, le saluèrent ses collègues, tous en train de nettoyer les tables et le comptoir. Il les salua à son tour avant de se diriger vers une porte, située dans la cuisine. Il traversa rapidement l’allée parsemée de tables rectangulaires toutes ...
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