Fantasmes fantomatiques (2)
Datte: 31/05/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
... restaurer, et il l’ouvrit. — Bonjour, mesdames. Bonjour, messieurs, jetait-il tandis que plusieurs dizaines de clients entraient, leurs estomacs leur dictant de se montrer le plus rapide possible. Les clients que Victor séduisait plus souvent qu’il changeait de sous-vêtements – Il les changeait tous les jours – le saluèrent en retour, mais les autres clients ne prêtèrent pas attention au serveur blond à moitié incliné à côté de la porte. Bientôt, Mohammed fut débordé. Entre prendre les commandes et encaisser l’argent qu’il recevait, il pouvait à peine faire la démonstration de ses « r » roulés, hormis lorsqu’il remerciait rapidement les clients. En cuisine, la situation ne fut pas plus calme ; Léo, Sarah et Antoine durent aussitôt mettre les bouchées doubles. Antoine - ou plutôt Lucien – et Sarah qui, d’ordinaire, discutaient allègrement entre deux plateaux remplis de frites, de Coca-Cola et de cheeseburgers, pouvaient à peine ouvrir la bouche. Leur service prit fin deux heures plus tard. L’océan de gourmandise n’avait pas décru ne fût-ce qu’une demi-seconde, si bien que la fine équipe, ordinairement débordante d’énergie, était épuisée. Léo, préférant la solitude aux tergiversations inutiles, comme il disait en plaisantant, de ses deux collègues, sortit par la porte arrière afin de fumer une cigarette. Mohammed et les serveurs, quant à eux, discutaient dans le restaurant. Seuls Antoine et Sarah se trouvaient dans la cuisine. La jeune femme rousse, ahanant encore légèrement, ...
... ôta le filet en plastique, ce qui libéra la queue-de-cheval rousse qu’il camouflait. — Dis, Lucien ! l’interpella la jeune femme. Antoine posa ses yeux sur elle en essuyant quelques gouttes de sueur coulant sur son front. — On n’a pas arrêté, se plaignit le jeune homme en se reposant contre l’un des murs de la pièce remplie de plaques de cuisson graisseuses à cause des steaks hachés ayant séjourné plus ou moins longtemps dessus. — M’en parle pas, répondit-elle. J’ai cru que ça ne s’arrêterait jamais. Antoine acquiesça, profitant de la pause qu’ils avaient amplement méritée. En temps normal, ils ne recevaient pas autant de clients, mais ils n’allaient pas s’en plaindre : après tout, plus de clients signifie plus d’argent. — Ça fait longtemps que je voulais te le proposer, poursuivit la jeune femme. Ça te dirait de venir dîner chez moi, ce soir ? — Ouais, pourquoi pas, répondit Antoine sans réfléchir. Je suppose que c’est mieux que de rester assis au bar. La jeune femme sourit en rougissant légèrement suite à la réponse positive de son collègue. Cela faisait plusieurs semaines qu’elle avait envie de se rapprocher du dénommé Lucien, charmant jeune homme aux cheveux blonds qu’elle avait de suite trouvé attirant, notamment grâce à sa faible barbe. — Génial, finit-elle par dire en cachant son excitation du mieux qu’elle le put. Je t’attendrai vers vingt heures, c’est OK pour toi ? — Super, je serai à l’heure, dit-il en souriant légèrement. La fine équipe se sépara vers trois heures ...