Fantasmes fantomatiques (2)
Datte: 31/05/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
... senteur qui lui caressait les narines. — C’est trop mignon, dit-elle en admirant le bouquet, fallait pas. Elle s’aperçut alors que son invité se trouvait encore sur le pas de sa porte, alors elle le fit entrer sans attendre. Antoine ne se fit pas presser et, refermant la porte après son passage, lui emboîta le pas. Il se trouvait alors dans un petit appartement, pas plus grand que celui qu’il occupait, parfaitement rangé. Les fleurs qu’il venait de lui offrir trônaient dans un vase, sur la seule commode de la pièce, contre le mur du fond. Une petite table rectangulaire, parfaitement dressée, les attendait au beau milieu de la pièce de vie. Dans le coin supérieur droit de la pièce, le lit de la jeune femme, dont les draps marron semblaient avoir été changés récemment, était bien plus ordonné que celui du jeune homme. — Je suppose que tu as faim, dit Sarah en disparaissant dans sa cuisine. Tu peux aller t’asseoir, je m’occupe de tout. Le dîner se déroula sans le moindre accroc. Tout avait été cuisiné par la jeune femme, Antoine put alors découvrir les talents de Sarah en ce domaine. Les deux collègues, après avoir achevé leurs repas, avaient débarrassé la table des couverts et assiettes sales. La jeune femme rousse avait insisté pour qu’Antoine lui laissât tout faire en prétextant qu’elle était l’hôte, mais Antoine la convainquit en lui disant qu’il se sentirait mal à l’aise de lui laisser faire tout le travail. Lorsqu’ils eurent achevé leur tâche, ils se retrouvèrent derechef ...
... dans la pièce principale, entre la table, désormais propre, et le lit. Antoine était mal à l’aise, mais cela n’était rien par rapport à Sarah : ses mains tremblaient plus que de raison. Le jeune homme décida alors qu’il était grand temps d’avouer ce qu’il avait sur le cœur. — Sarah, je sais pourquoi tu m’as invité, ce soir, dit-il en la regardant droit dans les yeux. La jeune femme le considérait de la même manière, incapable de déterminer la nature de ce qu’elle allait entendre. Son cœur battait la chamade lorsqu’Antoine poursuivit. — Tu sais, j’ai fait des choses absolument atroces avant que nous nous rencontrions. Je peux t’assurer que si tu en savais un peu plus sur moi, tu t’enfuirais en courant. La jeune femme peina à décrypter ce que son invité essayait de lui dire. Tentait-il de la repousser subtilement ? Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, si bien qu’elle se sentait capable de perdre pied à tout moment. — Mais si tu m’aimes tant que ça, si tu m’aimes au point de ne pas prendre en considération ce que j’ai fait par le passé, je serais plus qu’heureux de partager ma vie avec toi. Le visage d’Antoine vira à l’écarlate tandis que Sarah comprit le sens de la phrase prononcée par son collègue. — Je t’aime, Sarah, conclut-il en la regardant dans les yeux. La jeune femme, dont quelques larmes avaient coulé le long de ses yeux maquillés, se jeta au cou de son invité en l’embrassant sur les lèvres. Antoine ne put s’empêcher de reculer lorsque leurs deux corps entrèrent ...