La gêne et le plaisir - Partie 11 (Fin de Premier Cycle)
Datte: 02/06/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... liés dans le dos, à plat ventre sur mon lit, les yeux bandés et toujours bâillonnée, il tenait sa punition. - Demain on discutera de ton comportement. Attends-toi à des sanctions très sévères. Tu as toute la nuit pour les imaginer. Il m’enferma dans ma chambre. Impossible de m’endormir dans cette position, et les yeux bandés je ne pouvais regarder mon réveil pour savoir l’heure. Le temps s’étirait encore et encore. Je cru mille fois entendre les oiseaux du matin, et délirais toute la nuit. Mon imagination travaillait à plein régime, je rêvais de gang bang, de donjons, d’exhibition en laisse sur le campus, de vente aux enchères, tous ces fantasmes que j’avais lus en ligne en espérant au fond de moi les vivre un jour. Puis passa l’excitation et ne resta que l’amertume. J’avais du mal à respirer et j’avais vraiment mal partout. Je tombais de fatigue mais à chaque fois que je sombrais, une décharge de douleur me réveillait. J’avais aussi terriblement soif, le coca d’hier soir n’aidant pas, et le bâillon me faisant considérablement saliver. Je sentis les larmes venir. J’en avais vraiment marre de profiter deux minutes pour subir quatre. Il avait tous les avantages et moi aucun. Il sortait comme il voulait, me menottait et me ceinturait quand il était absent comme on enchaîne un chien en partant, et moi j’étais le sujet de ses fantasmes. Je pleurais à chaude larme, me brulant les yeux sous ce bandeau de merde. Enfin il arriva. Je le sentis nerveux en me détachant. Il me retira ...
... le bandeau et le bâillon en derniers. J’essuyais les larmes qui cascadaient le long de mes joues avec ma main engourdie. Il me tendit une bouteille d’eau et je bu à grand gorgée. Il ouvrit ses bras pour me câliner et je le repoussais, en pleurant de plus belle. - Il faut qu’on parle, dit-il d’une voix bizarre. - Laisse-moi tranquille, dis-je en me roulant en boule dans mon lit. J’ai tellement mal. - Je vais te faire un massage, offrit-il. - Vas-t-en et laisse-moi tranquille. S’il te plait, insistais-je. Il resta encore quelques instants, comme s’il ne savait pas quoi faire de lui-même, puis partit. Je l’entendis quitter la maison avec sa voiture pour aller en cours. J’envoyais un message à mes amis pour leur dire que j’étais souffrante et forwardais un devoir à rendre. J’arrachais mon collier et mes menottes et les jetais au fond de mon placard. Je n’arrivais toujours pas à arrêter de pleurer. Je pleurais de douleur et de colère. Six semaines gâchées, qui se finissaient comme ça. Je me fis couler un bain, trainais en pyjama, mangeais n’importe quoi au lit en trainant sur l’ordi. Je finis par m’endormir. Je sursautais en entendant entrer quelqu’un dans ma chambre. Je cru d’abord que c’était Damien et voulu lui hurler de dégager, mais c’était Yvan qui m’apportait un thé, voyant que j’étais mal. - Ça va ? dit-il. Je peux entrer ? - Oui, entre. Merci pour le thé c’est gentil. Il vint s’assoir sur le bord de mon lit. J’eu immédiatement l’idée de me déshabiller et de l’inciter à ...