1. Dimanche salé-sucré


    Datte: 02/06/2021, Catégories: ff, fépilée, Oral init,

    ... tu étais libre. Elle posa un baiser sur ma joue libre et continua à me parler doucement. — Est-ce que tu as passé un bon repas avec moi, hier soir ? Je ne pus réprimer un petit rire idiot au travers de mes larmes. — Alors déjà tout n’est pas perdu, me répondit-elle avec un sourire. La vie n’est pas toujours celle qu’on croit. Un mec n’est pas forcément toujours capable de savoir ce dont tu as envie. Il va souvent essayer de faire un compromis entre ton plaisir et le temps qu’il va mettre à se répandre. De même une femme qui aime les femmes, ce n’est ni comme dans les reportages, une gourdasse aux cheveux courts habillée à la garçonne, ni comme dans les pornos où il n’y a que de la boucherie, ni sensualité, ni amour, ni véritablement du sexe. Crois-moi, nous sommes normales. J’aime mon corps, j’aime me faire du bien, et j’aime le tien… Elle souleva doucement mon menton et apposa ses lèvres sur les miennes avec cette douceur infinie qui m’avait tant fait de bien hier soir. Son goût revenait à ma mémoire, son parfum revenait aussi maintenant, sa peau, ses lèvres contre les miennes. Je sentais à nouveau son corps contre le mien, ses seins sur ma poitrine, son ventre chaud qui partageait l’eau de cette douche, ses cuisses caressant mes cuisses… C’était comme si je redécouvrais mes sens, comme si je revivais. J’ouvris la bouche et espérai sa langue, mais elle s’écarta de moi. Elle souriait doucement, se baissa un peu pour couper l’eau et prit ma main : — Viens, on va essayer de ...
    ... voir tout ça calmement. Elle me tenait toujours par la main et me sortit de la douche, comme un guide aide un malvoyant. Je ne voyais moi-même plus très bien, j’étais toujours inondée de larmes, même si sa douceur et ses paroles avaient contribué à diminuer le débit. Elle prit une des serviettes pendues et m’entoura les épaules avec. Elle passait ses mains avec cette constante délicatesse sur le coton pour évacuer les gouttes sur ma peau, sans se préoccuper d’elle. Je baissais toujours les yeux et je sentais son regard chercher le mien. — J’aime t’embrasser, me dit-elle doucement.— J’aime aussi, lui répondis-je, le rouge aux joues, sans relever la tête, comme si j’étais coupable d’une chose horrible et qu’on venait de me prendre sur le fait.— Je sais, je le sens bien. Tu veux que je t’embrasse encore ?— Oh oui, dis-je essoufflée et enfouie sous une tonne de timidité, comme si c’était pour moi la levée d’une punition. Elle approcha sa bouche, et ses lèvres vinrent se poser sur le miennes, puis commencèrent à effleurer les alentours, mon nez, mes joues, mon menton. Elle revint envelopper ma bouche de la sienne. Sa langue glissait entre mes lèvres toujours fermées. Des larmes recommençaient à couler sous mes yeux. — Je t’aime ! Et j’éclatai en sanglots en lui disant cela. Je me jetai sur sa bouche pour lui arracher encore du bonheur à la douceur de ses lèvres, à la délicatesse de ses baisers. Ses mains attrapèrent mes hanches et me plaquèrent à elle. Sa bouche prit d’assaut la ...
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