La Muse (22)
Datte: 06/06/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
... week-end, annoncé la nouvelle et sommes retournées au stand de Gilles avec monsieur Georges. Les retrouvailles entre les deux hommes furent si chaleureuses que tout le monde s’était retourné pour savoir à quoi était dû ce chahut. — Alors, vieux renard, en forme à ce que je vois ! Dis-moi, tu arrives à assurer avec tes deux... muses ? — N’exagérons rien ; nous ne faisons rien de plus que ce qu’autorise la bienséance. — Ne me prends pas pour un imbécile, Georges ; je te connais, et je suis ravi pour toi que tu aies retrouvé ta joie de vivre. Mais, dis-moi, tu n’écris pas dans cette catégorie de littérature... — Eh bien vois-tu, tout change. J’ai commencé un petit roman sur elles, et cela devrait s’appeler « Ma Muse », ou bien « Mes Muses ». — Nos en reparlerons ce soir ; nous mangeons ensemble, vous êtes mes invités, bien sûr. Je suis seul ce soir, proposa Gilles. Le temps filait à la vitesse de l’éclair ; nous n’avions pas visité la moitié du salon qu’il se faisait déjà tard. Nous nous sommes retrouvés avec Gilles au restaurant réservé aux exposants, écrivains, peintres et autres artistes du salon. Cela permettait de créer des contacts et de faire naître parfois quelques associations ; mais surtout de se montrer. Lors de notre entrée, je savais bien que nous ne passerions pas inaperçues. En notre qualité de muses, il était évident qui nous devions entrer aux bras du maître, vêtues de la plus belle façon qui soit. Parmi les robes de Julie, nous en avions trouvé d’assez ...
... transparentes, avec une broderie devant qui masquait à peine notre pubis. Un profond décolleté dans le dos nous interdisait le port de tout soutien-gorge. Nous étions perchées sur des escarpins à talons hauts. Je m’amusais du regard de ces messieurs-dames qui s’écarquillaient les yeux pour tenter de deviner si, oui ou non, nous portions un string, seul sous-vêtement possible vu la taille de la broderie. J’entendais les pensées des convives : « Mais qu’est que ces deux déesses peuvent bien faire avec ce vieux machin ? Hum, pour le fric certainement ! » Maître Georges, un peu acteur, nous conduisit jusqu’à la table, tel un prince exhibant les dernières de ses courtisanes. À notre table, la discussion entre les deux hommes était animée. Georges expliqua à demi-mots le pourquoi de notre présence, puis Gilles, qui ne perdait pas une miette de notre anatomie, nous fit cette proposition : — Vous savez que le shooting que nous avons fait tout à l’heure et que j’ai pris le temps de regarder est très réussi ? Je pense que, si vous êtes d’accord, nous pourrions faire de très belles photos de mode, et même érotiques : le nu vous va très bien. Est-ce que cela vous tenterait ? Je voyais que Caro ne semblait pas très à l’aise. — Gilles, moi je ne suis pas très chaude pour ce genre de photo ; d’ailleurs, je ne veux pas que certaines de celles que nous avons faites tout à l’heure soient diffusées, sauf si l’on ne voit pas mon visage. — Je comprends, et je respecterai ta volonté. Je te garantis que je ...