1. La lesbienne qui aimait un homme


    Datte: 09/06/2021, Catégories: fh, fbi, hbi, frousses, rousseurs, copains, gros(ses), amour, volupté, Masturbation intermast, Oral préservati, pénétratio, hdanus, ecriv_f,

    ... bon ! fit-elle, sans un brin de jalousie mais avec beaucoup d’étonnement, et même une pointe d’amusement. Et ça t’a plu ? Ça te fait quelque chose, je veux dire, sexuellement ?— Oui. Je ne veux pas te faire de mal, mais oui, ça m’a beaucoup plu. Je suis très mouillée, toute troublée. Il m’excite beaucoup.— Comme c’est bizarre. Je n’ai jamais eu le moindre émoi devant un homme. Ils pourraient tous se jeter nus devant moi, aucun effet, que dalle. Autant embrasser un poteau de téléphone. Amine, il est bien, c’est sûr, mais jamais il ne m’exciterait. Voyant que j’étais perdue dans ma rêverie, elle décida de me laisser faire. Indulgente, me sachant très portée vers la chose en toutes circonstances, connaissant mon passé hétéro, et surtout ayant été témoin de l’évolution de mon amitié avec Amine, elle me prit dans ses bras et me berça lentement. Dans le noir, elle ne put s’empêcher, ne serait-ce que par curiosité mélangée à un brin de jalousie, de me poser quelques questions : « Qu’est-ce qu’il t’a fait exactement ? Pourquoi ça t’a excitée ? Tu étais très excitée ? Tu coucherais avec lui ? Tu me le dirais ? » J’avais trop envie de rêvasser à ce qui venait de m’arriver – et à fantasmer sur la suite possible – pour vraiment lui répondre de façon claire. Encore moins me faire des soucis et tracas sur les suites possibles. J’essayais de me ramener sur terre en me disant que nous avions tous dû boire un peu trop mais, quand même, il était loin d’être ivre. Nous venions d’avoir une ...
    ... conversation tout à fait lucide et sensée juste avant. In vino veritas ? Alea jacta est. Mes 46 ans m’avaient au moins appris que dans la vie, tout est possible. La vie continua, cet été là. Je revis Amine pour un sublime week-end à Montréal. Nous nous étions retrouvés seuls chez lui le soir après nos sorties, à déguster un merveilleux vin doux qu’il avait découvert, accompagné de fraises, de cerises et de fin chocolat belge. Notre complicité dans tous ces délices sensuels était sans bornes mais, à la dernière minute, quand est venu le temps d’aller dormir, après nos longs câlins de "Bonne nuit" habituels, Amine est allé se coucher dans le lit de son coloc, parti pour le week-end dans sa famille. Seule dans son lit à lui, ce lit où il avait sans doute fait l’amour avec des centaines d’hommes, j’étais tantôt dévastée, tantôt soulagée, mais finalement ça n’avait pas grande importance. Je me consolais en me disant que ces hommes, il leur procurait et leur soutirait du plaisir sexuel, mais ce n’était pas faire l’amour. L’amour, c’est avec moi qu’il le faisait, même si nous n’avions jamais de contact génital. Cela se manifestait dans tant de petits gestes. Plus tôt dans la journée, il se refusa de répondre à un appel sur son cellulaire, parce que nous étions en pleine conversation. — Réponds, si tu veux. Ça ne me dérange pas du tout. Il me connaissait assez pour savoir que même la plus lubrique de ses conversations ne me choquerait pas, bien au contraire. Mais il me dit, en haussant ...
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