La lesbienne qui aimait un homme
Datte: 09/06/2021,
Catégories:
fh,
fbi,
hbi,
frousses,
rousseurs,
copains,
gros(ses),
amour,
volupté,
Masturbation
intermast,
Oral
préservati,
pénétratio,
hdanus,
ecriv_f,
... les épaules d’un air nonchalant : — C’est juste un petit amant ; c’est pas grave. C’est un bon coup, mais je le rappellerai une autre fois. Toi, c’est bien plus important ! Amine et moi nous aimions, et peu importe que les plaisirs que nous partagions soient pleinement sexualisés ou non. C’était romantique, doux et agréable. Il assouvissait en moi le besoin de me retrouver parfois avec un homme qui se chargeait de tout et me gâtait un peu. J’aimais me retrouver dans un grand restaurant qu’il avait choisi avec soin, avec un si beau cavalier à mon bras. De son côté, il trouvait encore un certain plaisir à se montrer galant et attentionné avec une femme. Cela faisait partie de sa culture, et certains de ces gestes ne sont pas de mise entre hommes, même gays. Il vivait sa vie de libertin homo, j’avais de mon côté ma vie avec Gisèle, et en plus la chance d’avoir Amine dans ma vie avec tous les plaisirs que cela me procurait. Je demeurais ainsi amoureuse de lui, mais lui faire l’amour était quelque chose d’exclu, du moins dans un avenir prévisible. Mais justement, l’avenir est imprévisible. À l’automne, Amine aménageait dans un nouvel appartement qu’il venait de s’acheter, en ayant assez de la vie avec un coloc, si gentil soit-il. J’avais une semaine de congé et je suis donc allée à Montréal pour l’aider à s’installer, faisant pour lui quelques courses sans intérêt mais quand même essentielles quand on déménage. L’appartement était un loft industriel assez petit mais très beau, ...
... avec d’énormes fenêtres et de très hauts plafonds. Au lieu d’un mobilier conventionnel dans son salon, Amine avait décidé de s’installer un décor "tente de bédouin", étalant avec goût de riches tapis orientaux aux couleurs chatoyantes et d’énormes coussins de duvet recouverts d’un magnifique satin brodé et de velours sertis de pierreries. Au milieu de tout cela, une superbe table basse en ébène, incrustée de nacre, importée de Turquie. Le contraste entre ce look casbah et le cadre utilitaire du loft était à la fois amusant et sensuel. Fatigués après une journée de courses constantes et de menus travaux, nous nous sommes avachis sur les coussins avec une bouteille de vin à la main, étrennant ainsi de très beaux verres modernes que je venais de lui acheter le jour même, devant une délicieuse pizza qu’il avait préparée lui-même avec soin sur sa cuisinière dernier cri flambant neuve. Admirant autour de moi les fruits de nos labeurs, je lui dis : — Tu seras très heureux ici, Amine. Ce décor te convient tout à fait. On sent bien que c’est chez toi.— C’est bien grâce à toi que je me suis installé si rapidement. Merci. Tu me gâtes beaucoup et tu es trop bonne pour moi.— Tu sais bien que ça me fait plaisir, et je suis contente de te savoir bien installé dans ton nid douillet avant que l’hiver n’arrive.— C’est vrai que c’est douillet, fit-il en s’approchant un peu de moi pour m’embrasser sur la joue. Merci, répéta-t-il.— Je t’ai dit que ce n’est pas la peine de me remercier. Ça ne me ...