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Une tête qui dépasse
Datte: 09/06/2021, Catégories: ff, ffh, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme jeu,
Avec Aline, nous avions décidé de faire un grand trou dans le sable. De façon à ce que Marianne puisse être ensevelie debout, avec seule la tête qui dépasse, comme une tête coupée sur la plage, comme la tête de David Bowie dansFuryo. Comme les Cosaques ou les Tartares le pratiquaient. Ils enterraient leurs ennemis de cette façon et ils lançaient au grand galop leur cavalerie sur les malheureux qui mourraient sous les coups de sabot. Mais les temps sont décidément plus pacifiques. Il fallait juste faire attention à ce que la fréquentation de la plage ne soit pas un obstacle à ce projet audacieux. Une fois, le trou suffisamment profond, Marianne, nue et un peu tremblante, s’y glissa. On la recouvrit progressivement et bientôt sa tête blonde (et son cou gracile) trônait sur la plage avec une certaine arrogance, celle que l’on peut voir chez les condamnés qui osent encore défier leurs bourreaux. Nous avions choisi un endroit où la mer s’était retirée pour que le sable soit encore humide et ne vienne pas se coller sur ses lèvres et irriter ses yeux. Il était assez tôt et la plage peu fréquentée à cette heure. Aline s’est jetée dans l’eau et je l’ai suivie aussitôt. Nous avions cette vision fantastique de la tête de Marianne qui nous scrutait dans nos jeux marins. Rien que ce visage impassible me causa une telle tension que mon sexe ne put trouver le moindre repos malgré les rires et les éclats d’écume. Puis nous sommes revenus sur la plage, inquiets de ces mouettes qui ...
... semblaient s’intéresser à…Mon Dieu, s’il leur prenait l’idée de lui picorer les orbites… Mais non, les volatiles n’avaient que le respect des bêtes pour une nouvelle espèce qu’on aurait pu nommer le crabe-crâne. Mouillés et émoustillés, nous profitions alors de la grève désertique pour faire l’amour à quelques centimètres de la tête qui dépassait. Oui, la tête dépassait et nous dépassions nos limites. De nos ébats, des gouttelettes tombèrent sur le visage de cire. Je me disais que personne n’avait jamais été aussi près d’un coït. Cela devenait une observation quasiment médicale, chirurgicale. Et la belle ensevelie appréciait ; son sourire en disait long. La position du missionnaire était cette fois la plus adaptée pour que la vision fût la plus complète. Les yeux de Marianne suivaient avec émotion mon sexe qui trempait peu à peu celui d’Aline. Je prenais tout mon temps pour que l’action soit, comme dans un ralenti filmique, séquence d’image sur image. Je m’enfonçais si lentement qu’elle pouvait voir mon pénis englouti millimètre après millimètre dans le vagin qui s’impatientait. Puis au loin sont apparus les premiers touristes. Jamais matinaux, puisqu’il fallait bien s’abrutir jusqu’à l’aube dans des boîtes de nuit à la mode. Sinon, on a l’impression de ne pas passer de bonnes vacances. J’ai caché mon érection matutinale sous quelques centimètres carrés de maillot et couvert le visage de Marianne d’un léger voile que le vent agrémentait de mouvements divergents. La sculpture était ...