1. La pute et le troglodyte


    Datte: 08/11/2017, Catégories: fh, hagé, prost, voiture, amour, Oral pénétratio, fsodo, humour,

    C’est invraisemblable ce qui va arriver à Ali Barkous le jour de son cinquantième anniversaire. Deux de ses amis ont cotisé pour lui offrir une pute. Il vient de terminer sa tournée et rentre à l’entrepôt des camions « ramasse ordures » de Vincennes quand la vieille Bernadette lui donne un bout de papier froissé. « Rendez-vous au cours de Vincennes, 11 h pile, devant le numéro 136 – Jean-Paul ». Bien que cela lui paraisse bizarre, il n’est pas du genre à s’attendre à des surprises, la vie l’a vacciné de ce côté, son pouls se montre paresseux même avant le tirage du loto auquel il continue à jouer les mêmes séquences toutes les semaines. Jean-Paul doit vouloir trinquer, il l’a pourtant vu ce matin à cinq heures au départ des camions et il ne se demande même pas pourquoi au lieu de lui en parler ouvertement, il lui a adressé ce bout de papier. Ali va donc y aller sans illusions, un quart d’heure avant le rendez-vous. Le 136 n’est qu’un immeuble de cinq ou six étages avec digicode, il n’y a pas de commerces à côté, il contrôle la course de sa montre sans aucune nervosité, le temps ne compte plus pour lui. Il balade les yeux entre le ciel couvert et le défilé des voitures, jette des regards à droite et à gauche, une grosse blonde se dandine de loin et s’arrête à son niveau, guette autour d’elle. Elle s’adresse à lui en mâchant un chewing-gum gonflant à tour de rôle une joue puis l’autre : — C’est toi Ali ? Son visage teinté de rose et enflé par un petit embonpoint sans ...
    ... conséquences fait ressortir deux grands yeux turquoise au regard à la fois fatigué et rassurant. Un nez droit et bien rangé et une petite bouche rouge au contour bien marqué lui donnent un air de poupée. Légèrement étonné, Ali répond : — Oui.— Suis-moi. Aussitôt elle déhanche à nouveau, il suit. Ils longent un peu la contre-allée, descendent les marches du passage de la Voûte, font une vingtaine de mètres dans la rue de la Voûte et juste sous le pont de l’ancienne petite ceinture de Paris, ils prennent la rue du Gabon. Elle s’arrête derrière une camionnette blanche et crasse, échappée de justesse à la casse d’un ferrailleur, le pare-chocs traîne par terre et des embouts de caoutchoucs fuient des portes aux pourtours rouillés. Le long du trajet il l’avait suivie mécaniquement, concentré sur son derrière. Il s’est fait une idée de ce que peuvent être ses grandes fesses écrasées sous son manteau en cuir noir jonché de nervures. Maintenant qu’elle a ouvert le manteau et en a dégagé les pans, il découvre la moitié de ses énormes seins soutenus par un soutien-gorge ultra serré sous un corsage vétuste. Plus bas, une petite jupe tellement enfoncée dans la chair qu’elle lui coupe le corps en deux, et encore plus bas, des cuisses tellement blanches qu’il peut distinguer dans les nerfs qui les courent, des filets de sang rouge bleuté. Il croit finalement comprendre de quoi il s’agit. — Il est où Jean-Paul ?— Connais pas !— Qui t’envoie à moi ? Elle lui explique. Il a une heure à passer avec elle ...
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