Un amour d'été
Datte: 11/06/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
inconnu,
oncletante,
fépilée,
vacances,
plage,
ascenseur,
douche,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
pied,
chaussures,
rasage,
pénétratio,
mélo,
... elle redevenait sereine, c’était son monde, simple et exigeant. Elle racontait cela avec tant de poésie que Paul se sentait transporté dans ces aventures aériennes, aquatiques et terriennes. Il frémit à l’évocation de l’expérience de spéléologie à laquelle se livra Taty Danielle. L’idée même de s’enfoncer sous terre lui glaçait le sang. Il se surprit à repenser aux contes de fées de son enfance, ces êtres magiques, irréels, plutôt gentils mais exigeants. Voilà, il avait trouvé une clé : Taty Danielle était une fée, et il lui faudrait développer des trésors d’ingéniosité pour l’apprivoiser. Car une idée, c’est un peu comme un papillon : il lui faut de l’espace, de la liberté, c’est fragile et fugace. En retour, un papillon, est magnifique quand il volette de fleurs en fleurs en déployant ses larges ailes soyeuses et colorées. — Tu as joui ? s’inquiéta Paul. Taty Danielle se retourna vers lui, surprise, touchée par cette attention délicate. Pour lui marquer sa gratitude, elle posa délicatement sa main sur sa joue, et lui répondit avec une désarmante sincérité : — Je ne sais pas, mon cher amant. Je ne ressens plus le plaisir de la même façon. Je ne monte plus au septième ciel en fusée, tu sais. Mais j’ai eu de bonnes sensations ; il y a longtemps que je n’ai pas accueilli d’intrus dans mon jardin secret ! Tu as été un bon jardinier, poursuivit-elle, tu m’as bien arrosée aussi ! Ils partirent dans un fou rire. La ritournelle du téléphone cellulaire de Pierre les arracha à leur ...
... joie. — Ça y est, elle est prête, vot’ voiture, mon gars a mis moins de temps que prévu. Pour une fois qu’ils ne sont pas en retard, maugréa Paul en raccrochant. De fines traces humides coulaient le long des joues de Taty Danielle. — Tu t’en vas alors, tu vas me laisser tomber. Elle pleurait en silence, cachant ses larmes en enfouissant la tête dans son oreiller. Paul revint s’allonger près d’elle, et fit glisser un doigt de la racine des cheveux de sa partenaire jusqu’à la naissance de ses chevilles. Il ne dit rien et réfléchissait. Seule la pensée de ce tendre bonheur lui revenait en boucle. Il avait possédé Geneviève dans un accès de folie, mais il désirait ardemment cette femme mûre. L’abandonnant un instant, il revint avec le feutre dont se servait Taty Danielle pour noter les courses du jour. Il s’appliqua à dessiner des marguerites sur les épaules, sur les hanches et sur les cuisses de sa partenaire. Il esquissa un couple de papillons sur ses épaules. Il lui prit délicatement la main et l’invita à se relever et à se regarder dans le miroir du dressing : — Je serai de retour avant que les fleurs se fanent et que les papillons disparaissent. Elle se pendit à son coup, l’embrassa tendrement et lui mordit le cou : — Et ça, c’est ta ceinture de chasteté. Ils s’étaient donné rendez-vous à la terrasse d’un café. Taty Danielle l’attendait en sirotant un citron pressé. Elle avait choisi une tunique chinoise blanche, boutonnée jusqu’au cou, mais dont la finesse ne laissait rien ...