La nouvelle Sabine
Datte: 12/06/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
grosseins,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
pénétratio,
... m’esquissa un large sourire auquel je répondis par un simulacre d’écriture : j’avais payé ma note ! Valentino se retourna sur moi, déstabilisé. Il chercha les mots, mais je le fis taire en lui disant que c’était mon idée. Point final. Dehors, il faisait frais. Valentino se retourna sur moi : — Sabine, tu n’as pas trop froid, toi ?— Tu veux vraiment que je te réponde ?… Il éclata de rire et mima un non de la tête. Tout comme vous, je n’étais pas certain du sens de la question. Nous marchions vers son véhicule… — Sab ! Où es-tu garée ?— Je suis à pied ! Mon hôtel est à cinq minutes !— Sabine Delamontagne, j’aimerais passer cette nuit avec vous ! Avais-je bien entendu ? Mon imagination ne me jouait-elle pas un mauvais tour ? Je m’immobilisai. Valentino se retourna sur moi, esquissa un léger sourire… — Tu me fais toujours de l’effet, tu sais… Quand je t’ai vu tout à l’heure, au début du dîner, je me suis cru quelques années en arrière… Mais…— Mais je le veux bien, oui ! Je suis tentée ! On aurait peut être quelques choses à finir, ou bien, à commencer !?— J’ai été idiot !— Comment ça ? Non !— J’étais capricieux, instable, jamais content et toi, tu as été celle qui m’a supporté le plus longtemps. Chaque fois que je me suis fait plaquer par une femme, c’est à toi que je repensais, car je me disais : « Sabine, elle, elle m’aurait compris ! Elle aurait agit autrement ! ». Tu m’as tellement manqué ! Je suis heureux d’être là ! Submergée par un flot d’émotion, je baissai la tête et ...
... me mis en retrait pour sortir un mouchoir. Un long silence meubla ce prologue. Alors que j’hésitai à me retourner, je sentis des doigts cueillir mon bras droit et me retourner. J’avais le vertige, une nébuleuse qui me ramenait à l’aube de mes vingt ans où, un soir de drame, ayant dût éconduire un vieil homme de vingt-trois ans, le goujat m’avait volé mon premier baiser. Valentino noyait ses yeux dans mon regard défraîchit, mais… j’avais de nouveau vingt ans. Comme l’adolescente de jadis, j’entrouvris les lèvres pour accueillir celle de mon bel italien. Un long échange marqua nos sincères retrouvailles. Dans un instant de lucidité, je repris mes distances, le regardai, avant qu’il ne me prenne dans ses bras. Je montai dans sa voiture et sur mes indications, nous prenions le court chemin qui mena à mon hôtel. Sur le parking de l’hôtel, Valentino hésita et je compris que mon plaisir n’était peut-être pas pour ce soir. Quelques mètres, avant d’entrer dans le hall, Valentino s’arrêta dans le sas : — Sabine, je suis toujours insupportable, tu le sais et je ne veux pas te faire souffrir à nouveau ! Si ce soir, nous dormons ensemble, je veux que ce soit le début d’autre chose ! Je restai silencieuse… Comment promettre quelques choses d’aussi compliqué ?! — Rien n’est écrit ! Je ne veux pas de… vie à deux dans un mois, mais comme pour toi, juste le début de quelque chose… avec toi !— Je ne peux rien te promettre, Sab ! Mais je ne suis engagé nulle part ! Hésitant comme deux amants, je ...