1. Tranche d'intimité


    Datte: 08/11/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Tranche d’intimité Le récit ci-dessous diffère passablement des récits que j’ai pu lire sur les forums dédiés à l’érotisme. Il concerne un aspect de ma vie de couple que nous menons à deux depuis plus de trente cinq ans en toute intimité. Il n’est donc question ni d’infidélité conjugale, ni d’expérience fantasmée où l’auteur donnerait libre cours à son imagination. Mariés, relativement âgés tous les deux mais encore en activité, nous sommes toujours actifs sexuellement. Ayant toujours été fidèle à mon épouse, je crois pouvoir dire d’elle qu’elle l’est, physiquement du moins, à mon égard, sans prétendre savoir si elle l’est aussi mentalement. Ce n’est pas mon cas en ce qui concerne cet autre aspect de notre intimité en raison de nombreux fantasmes qui émaillent mes pensées mais qui jouent un rôle important dans l’entretien de ma libido, en dépit de mon âge, pour son plus grand bonheur. C’est un aspect de mon être qu’elle ne connaît pourtant pas et qu’elle ne cherche d’ailleurs pas à connaître tout comme je ne cherche pas à connaître le secret de ses pensées érotiques. Quoiqu’au début cela me gênait beaucoup, je me laisse volontiers aller à présent à ces fantasmes, du moment que ça ne prête pas à conséquence et que ça m’aide à vivre une vie sexuelle épanouie. C’est donc un récit de nos ébats que je vais faire sans verser dans la vulgarité comme c’est le cas de nombreux récits que j’ai lus, non pas tant par pudibonderie, mais parce que ça correspond à notre caractère à tous les ...
    ... deux et au respect que nous avons l’un pour l’autre, même dans les moments les plus chauds comme cela sera relaté ci-dessous. Elevés tous les deux dans un milieu traditionnel mais nous en étant extirpés par une instruction supérieure, nous restons sans doute marqués (positivement) par les valeurs familiales en vigueur dans ce milieu, quoiqu’elles tendent à se perdre à présent, au grand dam des anciens qui s’y arc-boutent comme à une planche de salut. Aussi, jamais un mot, un geste ou un acte déplacés de ma part à son égard, de sa part pour moi, ne viennent ponctuer nos ébats. Si nous avons bien expérimenté la sodomie et l’éjaculation buccale (mais jamais l’éjaculation faciale que je considère comme une pratique dégradante), c’est d’un commun accord. Et c’est d’un commun accord aussi que nous les avons bannies de nos ébats – le doigt dans l’anus excepté comme il en sera question plus bas. Rarement, il m’est arrivé d’éjaculer sur la poitrine de mon épouse et c’est à mon corps défendant, incapable en la circonstance de me retenir tant le plaisir est intense. Au début de notre vie en ménage, nous avons souvent fait l’amour dans tous les coins de la maison par simple désir instantané (le lit étant bien sûr, le lieu de nos plus fréquents ébats). A présent, c’est au lit que tout se passe et tout se fait presque dans un rituel qui, paradoxalement, ne vire ni à la monotonie, ni à la frustration. Avec l’âge, nous ne faisons plus l’amour qu’une à deux fois la quinzaine, avec cependant ...
«1234...11»