Dur métier que celui de Testeuse
Datte: 14/06/2021,
Catégories:
fh,
fépilée,
cérébral,
Oral
init,
... l’impression de vivre une expérience sexuelle. Nous vous demanderons ensuite d’évaluer divers critères : plaisir ressenti, qualité de la réalité virtuelle, sentiment général, décors,et cætera. Êtes-vous prête ? Britaly n’avait pas compris les mots « fantasmes » ni « sexuelle », mais elle en avait l’habitude. La caste des Chercheurs parlait toujours dans un jargon que la plupart des Testeurs ne comprenaient pas. Cela ne gênait en rien la qualité de leur travail. — Oui, répondit-elle simplement. Le Professeur se tourna vers son assistante. — Voulez-vous procéder ?— Quel « fantasme » choisissons-nous ?— C’est sans importance, prenez-en un au hasard. De toute façon, le même algorithme a été utilisé pour tous… Elle hésita, parcourant la liste sans reconnaître le moindre mot. Certains étaient en latin, elle trouvait les mots jolis. Elle opta pour « cunnilingus ». Ce nom ressemblait à celui des nuages… Elle lança la procédure. Aussitôt, Britaly eut l’impression de se retrouver dans un pré verdoyant. Toujours allongée dans le même fauteuil, elle était entourée d’arbres et pouvait entendre des oiseaux siffler. Elle ressentit un réel bien-être, un sentiment de calme et de sérénité. Elle nota mentalement cette sensation qui entrait indéniablement dans les points positifs du test. Par le biais d’une caméra installée dans la cabine et d’une reconstitution numérique de la séance telle que la vivait Britaly, le Professeur et son assistante suivaient en direct le bon déroulement du fantasme. ...
... Une fois la séquence initialisée, il ne leur était plus possible d’intervenir. La cabine, une fois installée, devait être parfaitement autonome. Britaly tenta de se lever, mais, bien qu’aucune sangle ne la retenait, en fut incapable. Elle nota ce détail dans les points négatifs. Puis elle vit une silhouette s’approcher. Un homme ou peut-être une femme. Il ou elle paraissait nu mais n’avait aucun des attributs d’une femme. Pas de poitrine et à la place des deux petites langues de chair dont elle disposait entre les cuisses, de la peau. Le visage de l’individu n’apportait aucune précision supplémentaire qui lui aurait permis d’être renseignée. Peut-être était-ce le fameux « fantasme » dont on lui avait parlé. Une sorte de mutant asexué. Si elle n’avait jamais vu à quoi ressemblait un homme nu, elle savait les reconnaître à leur mâchoire plus carrée, leurs épaules plus larges, leurs traits moins fins. Ici, impossible. Était-ce un point positif ou négatif ? Tout dépendait de ce qu’on attendait de ce « fantasme ». — Je m’appelle Istéon, dit l’individu. Et je suis là pour votre plaisir. Sa voix n’était guère plus éclairante. Ni féminine ni masculine. Néanmoins, elle la trouva des plus agréables. Calme, sereine, apaisante. — Vous avez choisi le fantasme « Cunnilingus ». Aussi, vous voudrez bien écarter les cuisses afin que j’y procède. Elle nota l’extrême courtoisie dans la colonne des + et s’exécuta, trouvant la requête un rien saugrenue, mais, comme toujours, encline à remplir au ...