Les Amazones - Épisode 3
Datte: 16/06/2021,
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... Eh bien, mon Père. Nous aurions dû accorder plus de crédit à vos dires ! C’était Ochoa ; blessé, le casque cabossé et déformé par les coups. Il arborait un franc sourire, avec un bel œil poché, comme je pus le constater lorsqu’il releva sa visière. À voir son air enjoué, on aurait pu croire qu’il sortait juste d’une rixe entre étudiants à la sortie d’une taverne de Tolède, mais son épée ébréchée et dégoulinante de sang montrait qu’on ne jouait pas. Je me suis relevé et l’ai interrogé en lui montrant le champ de carnage qui nous entourait. — j’aurais préféré m’être trompé. Du diable si j’y comprends quelque chose. Personne ne s’en est pris à moi. Pourquoi ?— Vous seriez étonné du nombre de gens qui, sur un champ de bataille, n’ont même pas une égratignure et sont de simples spectateurs de la folie des hommes. C’est le destin. Ne vous mettez pas martel en tête. Montez à bord du brigantin et reprenez des forces. Alors que j’enjambai les corps des combattants tombés sous nos coups, je butai par mégarde sur l’un d’entre eux. C’était le guerrier que j’avais aperçu à la lisière de la forêt. Un gémissement de douleur sortit de ce pauvre tas de chair. Je me penchai sur ce visage à la peau noircie, il ouvrit les yeux. Des yeux bleus ! Bleus comme l’azur. Je rabattis sa coiffure. Et une cascade de cheveux roux en sortit. La peau de jaguar qui couvrait son torse se soulevait au rythme de sa respiration oppressée. Ce fut alors seulement à ce moment que je m’aperçus du renflement de ses ...
... seins, de la rondeur de ses hanches. Incroyable, en dépit des tatouages et des peintures de guerre qui la recouvraient, c’était une femme. Et je réalisai alors avec stupeur qu’il y en avait d’autres étendues autour d’elle ; ce vieux fou ne m’avait pas menti. Les amazones étaient bien réelles. Mais, là, ça dépassait l’entendement. La guerrière à mes pieds était une femme blanche, pas de doute, sa crinière flamboyante en était la preuve. Et j’ai honte de le dire, la toison entre ses cuisses qui couvrait ses parties honteuses le confirmait. Son pagne s’était relevé. Les Indiens sont totalement imberbes, hommes comme femmes. C’était la preuve à la fois la plus intime et la plus visible de ses origines. À vue de nez, même si ce n’était plus une adolescente, elle était encore jeune, je lui donnais environ vingt-cinq ans. Très belle, malgré le sang qui la recouvrait. Elle n’avait pas été touchée, seulement commotionnée par le « vent du boulet ». Sa poitrine, menue, mais bien faite, se soulevait doucement au rythme de sa respiration. Ochoa qui me suivait ne put s’empêcher de jurer. — Par le sang du Christ, c’est une femme blanche ! Hija de puta ! Que fait-elle ici ? Et grimée comme un guerrier ? Mais, sacré diable, dans quelle contrée sommes-nous tombés ?— Je n’en sais rien, mais on l’embarque avec nous. Elle a l’air d’être juste commotionnée. Soignons-la, elle pourra peut-être nous dire ce qui s’est passé. Et ce qu’il est advenu d’Alvarez et du reste de nos compagnons.— Vous pensez ...