1. Les Amazones - Épisode 3


    Datte: 16/06/2021, Catégories: fh, ff, ffh, frousses, neuneu, entreseins, facial, Oral fist, fdanus, fsodo, historique, historiqu,

    ... Supérieure me fit comprendre qu’il était hors de question de me voir prononcer des vœux. Mon rang, ma personne exigeaient que je convole en justes noces ; j’étais là uniquement pour parfaire mon éducation. Et éviter qu’un de mes prétendants m’enlève. Alors, un soir, j’ai décidé d’en finir ; j’ai voulu m’infliger des mortifications, détruire ce corps qui était devenu insupportable. Une nuit, j’ai déchiré mes chairs à coups de lanières de cuir et j’ai même voulu en finir… définitivement. Je n’ai réussi qu’à m’évanouir. C’est une bonne paire de gifles qui m’a réveillée. C’est là que j’ai fait la connaissance d’Inès, Sœur Inès.— Sœur Inès de… ? Avec elle ? Incroyable… Je n’en revenais pas. Sœur Inès avait une réputation sans tache. Cette femme vénérable s’était illustrée dans les secours apportés aux malades et aux indigents à Quito ou à Lima. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle avait péri, lors d’une épidémie de variole. Son courage et sa générosité étaient devenus légendaires. Mais surtout, et que Dieu me pardonne cette mesquinerie, elle n’était pas franchement une beauté. — Oui, aujourd’hui, elle n’est plus parmi nous, mais elle a marqué l’Ordre par son action généreuse envers les humbles. Et moi, elle m’a sauvée. Avec elle, j’ai découvert le plaisir et peut-être l’amour. J’ai toujours la foi et je crois toujours, mais je sais maintenant que l’amour de Dieu ne rime pas forcément avec tristesse et sévérité. Et je sais qu’une femme a droit au plaisir. Même si je ne partage pas les ...
    ... déviances de ma sœur.— Je comprends. Inutile d’aller plus loin.— Trop tard. Tu as voulu savoir, alors maintenant tais-toi et écoute. Voici ma confession. C’est vrai qu’elle savait merveilleusement utiliser sa langue et ses doigts. Sans compter qu’elle avait caché dans sa cellule des objets dont elle savait tirer parti. Et puis il y avait Ernesto…— Ernesto ? Notre frère convers ? Celui utilisé pour les travaux de jardinage ? J’étais suffoqué. Les frères convers sont des religieux attachés à nos établissements, mais jugés trop frustes ou trop simples pour intégrer l’Ordre. Ils servent d’homme à tout faire, remplissant les tâches les plus ingrates, et Ernesto était de ceux-là. Dieu lui avait donné une âme d’enfant emprisonnée dans un corps d’une vigueur impressionnante, c’était un idiot incapable de faire le moindre mal. Il arrivait que l’Abbé lui demande d’aller travailler chez nos sœurs. Cet innocent ne pouvait en aucun cas représenter un danger pour les nonnes et leurs pensionnaires. Je commençai à comprendre que nous avions été peut-être un peu naïfs. — Un petit matin, après les Laudes, elle vint me réveiller. Elle avait l’œil brillant et le sourire aux lèvres. À cette heure, tout le monde dormait du sommeil du juste. Nous avons franchi à pas de loup le cloître et rejoint sa cellule. Ernesto était là. Étendu sur sa paillasse. Complètement nu. C’était la première fois que je voyais un corps masculin. Et ce qu’il avait entre les jambes… Je me pris la tête entre les mains. — Bien ...
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