1. Baignade interdite


    Datte: 16/06/2021, Catégories: fh, bain, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme humour,

    ... des mondanités, je ne m’étais laissé traîner dans la villa de ce type que parce que Patrice m’avait persuadé que ça me changerait les idées !… Mais ce que je ne pouvais pas deviner, c’est que cette idiote de top-model allait ensuite s’empresser de publier ses confidences dans le premier torchon venu. Clothilde trouve enfin la force… et l’opportunité… de placer une parole : — Alors, c’est donc vrai ?… Tu es bien Jules Charlin ? Jean-Marc prend son air un peu penaud de jeune garçon surpris la main dans le pot de confiture : — Eh oui… Je comptais d’ailleurs te le dire bientôt… Mais je n’aurais vraiment pas voulu que tu l’apprennes comme ça…— Tu comptais me le dire bientôt ?…— Bien entendu… Tu ne crois pas qu’il est un peu indécent pour un homme de demander une jeune fille en mariage sans lui expliquer, au préalable, toute la vérité à son sujet… ?— Parce que tu comptes me demander en mariage ?…— Bien entendu… Tu ne t’en doutais pas un peu ?… La réponse à cette question ne fut pas une longue tirade littéraire, mais un long baiser amoureux. Ce ne fut que quelques longues - très longues - minutes plus tard que, aussi nue qu’il l’était lui-même, et lovée contre son torse musclé, Clothilde eut enfin l’explication du mystère. Comme elle-même, Jean-Marc s’était montré, dès son plus jeune âge, très doué pour la musique. Sauf que, dans son cas, c’est vers la composition que s’était très tôt porté son intérêt. Tant et si bien qu’il avait éveillé l’intérêt d’un vieil ami de sa marraine, ...
    ... directeur d’une société de production cinématographique. Et c’est ainsi qu’à l’âge de treize ans, Jean-Marc avait composé sa première musique de film. C’était la comtesse de Vaubuisson qui, sachant le jeune garçon très fragilisé psychologiquement par le décès tragique de ses parents, avait demandé à ce qu’il restât anonyme. Mais c’était Jean-Marc lui-même qui avait trouvé le pseudonyme de Jules Charlin. Charlin était le nom de jeune fille de sa mère, et Jules venait de Marie-Julie, prénom de sa grand-mère maternelle. Arrivé à un âge où il aurait pu revendiquer la paternité de ses œuvres, il avait préféré garder l’anonymat qui lui permettait de mener une vie plus sereine. Sœur Elizabeth était une amie d’enfance de la mère de Jean-Marc. C’est donc lui qui l’avait fait nommer à la tribune de l’église de Gorcy. Si Jean-Marc avait, pour ainsi dire, vu naître Clothilde, il ne s’était, jusqu’à ce qu’elle devienne l’élève d’Elizabeth, pas plus intéressé à elle qu’il ne s’intéressait aux autres gamins qui venaient régulièrement goûter au château. Elle avait déjà quatorze ans lorsqu’Elizabeth lui avait pour la première fois parlé de Clothilde et de ses dons musicaux. Mais, pendant les deux années suivantes, Jean-Marc avait beaucoup voyagé et avait un peu oublié la jeune organiste. Clothilde avait donc seize ans lorsque Jean-Marc l’avait revue… et il était instantanément tombé amoureux d’elle. Cependant, fidèle au principe qu’il s’était fixé, il ne voulait pas que la jeune fille tombât ...