Québec brûle-t-il ? - Histoires de Sexe

Québec brûle-t-il ?

... dans la cuisine, échangeant ci et là de langoureux baisers. Mais lorsqu’il vit Karen caresser la poitrine d’Anastasia et l’embrasser dans le cou, il se dit que ça allait être une très belle soirée. Il prit sonBlackBerry et lut ses courriels. Plus tard dans la soirée, il aurait des entretiens téléphoniques à accorder à plusieurs medias. Cela tombait mal, mais il venait quand même de bousculer le paysage politique et il comprenait qu’on ait des questions à lui poser. — Chéri, je crois que le dîner est prêt ; tu veux te joindre à nous ? _______________ Il avait débouché une de ses meilleures bouteilles de vin pour l’occasion, et l’accord mets-vin fut un des plus réussis de sa vie. Les trois femmes avaient concocté un très bon dîner, et l’atmosphère était des plus agréables. Sara avait eu une bonne idée, et il prenait plaisir à discuter avec son ex-femme et son amie. — Quand tu es parti le soir de Noël, je savais que tu irais baiser Sara ; mais je voulais tellement être seule avec Anas…— Oui, et c’est la première fois que je l’ai laissé me prendre sans condom.— Mmmmm, je me souviens de la première fois où nous avons décidé de faire ça aussi… Pas pareil, hein ? Les femmes éclatèrent de rire. — Je ne veux pas renchérir, mais avant cette soirée, il m’a quand même pris les fesses… Je voulais essayer, et ce fut toute une initiation. J’ai adoré.— Oui, je pense que tu as réveillé un monstre, Tom. Je dois lui insérer son petit dildo dans son petit trou souvent, maintenant… Mais j’adore ...

... lui faire plaisir.— Vous étiez au courant qu’elle m’avait sucé dans l’escalier juste avant d’entrer ? Anastasia gloussa. — Petite coquine, Sara ! Tu l’as avalé ?— Non, j’ai arrêté juste avant. Je partage, quand même… Karen sourit, le visage soudainement rouge. — Alors, pourquoi ne terminerions-nous pas ? Thomas se leva, observant longuement les femmes. — Mesdames, je ne crois pas avoir déjà pris une décision aussi difficile, mais je dois me réfugier dans mon bureau pour certains entretiens. Me laisseriez-vous quelques minutes ? Sara glissa une main entre les cuisses de Karen, la faisant instantanément gémir. — Dépêche-toi, mon chéri… Nous ne pourrons pas t’attendre, je crois. _______________ À peine dans son bureau, il se mit en ligne avec son cabinet. Audrey lui répondit. — Monsieur, dans trente secondes, vous serez sur les ondes de la télévision nationale avec Arnaud Bouchard. Entrevue d’une minute.— Merci, Audrey. Ça va ?— Oui, merci ; et vous ?— Oui. Il se servit un scotch et alla se caler dans son fauteuil. Au moment où il prenait place, il entendit un grésillement caractéristique sur la ligne. Sur le téléviseur en sourdine, il voyait une image flatteuse de lui en dessous de laquelle était inscrit « Entrevue exclusive ». Si elle était exclusive, pourquoi en donnait-il trois autres dans les prochaines minutes ? Ah, ce sensationnalisme ! — Monsieur le Ministre, bonsoir.— Bonsoir. Merci de l’invitation.— Comment aurions-nous pu ne pas vous inviter ? Résumons la situation : ...