1. LE DERAPAGE – Tranches de vie -03


    Datte: 17/06/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    LE DERAPAGE – Tranches de vie -03 Nous sommes un couple qui a dépassé la cinquantaine et approche, tout du moins pour moi, de la soixantaine. Claire, mon épouse est de cinq ans ma cadette. Prénommé Charles, je suis un obsédé sexuel depuis mon enfance, et il m’a fallu un certain temps pour entraîner la femme de ma vie dans des déviances sexuelles et des relations multiples. Nous avons mis en commun ces tranches de vie que nous écrivons à quatre mains, même si le « je » est plus souvent présent que le « nous ». Après six mois passés seul à Madagascar. Claire m’a rejoint sous les tropiques où nous avons résidé de nombreuses années. À ce moment j’avais vingt-six ans et Claire vingt-deux. Nous avions un ami proche avec qui nous montions à cheval, Gérard qui avait lui vingt-quatre ans. Il se trouvait dans la même bande de copains que nous fréquentions assidûment. Un jour je suis allé chez lui comme à mon habitude. Il demeurait dans un studio que sa société mettait à la disposition des célibataires de son encadrement, au premier étage du bâtiment commercial. J’ai donc cogné à sa porte en m’annonçant, sachant qu’il se trouvait chez lui. Un silence lourd répondit à mon appel, puis j’entendis un remue-ménage et la voix de Gérard qui m’a dit être sous la douche et qu’il allait venir m’ouvrir tout de suite. Lorsque un bon moment après, je pus pénétrer dans la pièce, je le sentis très gêné et il entama une conversation quelque peu incohérente. À ce moment-là, j’aperçus dans ...
    ... l’entrebâillement du rideau de la salle de bains, des jambes féminines sur des talons hauts et le bout d’une robe vichy rouge et blanc. Le ciel m’est tombé soudain sur la tête ! C’était Claire qui était derrière ce rideau ; il n’y a quelle qui portait cette robe et je l’aurais reconnue entre mille. J’ai gardé mon sang froid et je me suis gardé de dire que je venais d’apercevoir ma femme. Je mis fin à ma conversation avec Gérard sous un prétexte quelconque et je suis rentré chez moi. J’étais complètement bouleversé car mon amour pour Claire était très profond, même si je lui étais bien trop souvent infidèle. Mais qu’elle puisse me tromper, était pour moi complètement inconcevable. À peine un quart d’heure plus tard, elle rentra à la maison, avec la robe que j’avais aperçue chez Gérard. Elle était blanche comme de la craie et éclata en sanglots lorsque je lui ai demandé ce qu’elle faisait dans la salle de bains de notre copain. Elle ne voulut pas parler et répondre à mes nombreuses questions ; je lui ai demandé si elle voulait rentrer en France avec les enfants, si elle désirait que nous nous séparions ? Elle m’a dit qu’elle ferait ce que je voudrai, puis, pressée par mes questions incessantes, elle m’a confié avoir été choquée que je lui aie avoué avoir couché avec Cris avant mon départ de Paris. C’est vrai, elle avait voulu se venger et avait couché avec Gérard. Pour ma part, j’ai pensé aussi, que mon travail m’accaparait beaucoup trop, que le soir j’étais complètement crevé et que je me ...
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