-
Jumeaux (3)
Datte: 19/06/2021, Catégories: Inceste / Tabou
... rhabillée, me tendit la chose que Camille avait fait tomber : mon cahier d’anglais. Elle avait dû le prendre par erreur cette après-midi et venait pour me le rendre. Maintenant que j’y repensai, le bruit que j’avais entendu ressemblait bien à des coups sur la porte. Elle a dû entendre le vase tomber et entrer pour voir ce qui se passait. — Qu’est-ce qu’on fait ? Me demanda Julie, visiblement inquiète. Le soir même on appela les parents pour leur dire qu’on ne se plaisait pas dans notre nouveau lycée et que l’entretien de la maison nous posait plus de problèmes que prévu. Énervés au départ, ils acceptèrent qu’on revienne et nous trouveraient un nouveau lycée pendant les vacances. On passa une partie de la nuit à faire nos valises et à vider les placards. Pour la première fois depuis deux semaines, je retournai dormir dans ma chambre. Le lendemain matin on prit le premier train pour retourner chez nos parents. On s’était à peine parlé depuis hier. Tous les deux secoués, on n’avait aucune idée si Camille avait déjà parlé ou si elle allait le faire ; Maxime et Robin allaient sans doute se poser des questions sur notre départ, j’espérais que nous voir partis la convaincrait de garder le silence. Julie avait l’air plus affectée que moi par la situation, je crois même que je ne l’avais jamais vue aussi préoccupée. Dans le ...
... train, j’essayai de lui prendre la main pour qu’elle me repousse. — Arrête. Il faut plus. (Elle frotta son œil.) Faut plus jamais qu’on recommence. Je lui retournai la tête pour la forcer à me regarder, ce qu’elle n’avait pas fait depuis le début du trajet. — Tu regrettes ? Lui demandai-je droit dans les yeux. — Arrête ! — Réponds, tu regrettes les deux semaines qu’on vient de passer ? Une larme coula sur sa joue. — Je sais pas... — Moi non. Et je veux continuer. — T’es malade. L’autre sait... (Elle ferma les yeux pour ne pas me regarder.) Et maintenant va y avoir les parents... on peut pas... — Écoute, pour l’instant on devra rester tranquille, cette année il faut qu’on ait notre BAC. Et l’année prochaine on sera à la fac. On aura notre appartement à nous (elle rouvrit les yeux), personne pour nous emmerder. Et après le diplôme on continuera, dans une ville où personne nous connaît. On s’achètera une maison et on restera ensemble pour toujours - l’endroit où les gens ne savent pas ce qu’ils regardent, tu te souviens ? — Tu me détestes pas pour ce que je t’ai fait ? — Tu m’as rien fait du tout. Et jamais je pourrai te détester. Elle esquissa un bref sourire et s’essuya de nouveau les yeux pendant que je me recalais dans mon siège. Apparemment rassurée par mes mots, elle glissa sa main dans la mienne qu’elle ne lâcha plus. FIN