Le jour de l'an - Histoires de Sexe

Le jour de l'an

... tombée de la dernière pluie. Elle a été une guide parfaite. Heureusement qu’elle était là ! Jamais je n’aurais imaginé la diversité des jouets érotiques, pour femmes, pour hommes et je ne te parle pas de tous les accessoires pour les pratiques comme la soumission. Tu savais, toi, qu’il existait toute une série d’équipements pour ces jeux-là ? J’ai vu une chaise, une sorte de croix, que Sandrine a appelée de Saint-André, et même un carcan. C’est fou ce qu’on peut inventer. Et la lingerie ! À côté, ce que tu m’achètes, fait bourgeoise coincée, des robes et des bijoux coquins. D’ailleurs certains sont mignons. Si un jour tu veux me faire un cadeau…— Ce sera avec plaisir…— Je plaisante. En attendant, c’est moi qui ai acheté un cadeau pour toi. Je crains le pire. Et si Sandrine avait conseillé ma femme pour des jouets… Mais elle continue : — Attends, je vais te montrer. Ne bouge pas, je reviens. Quelques minutes et elle me revient. Enfin quand je dis ELLE, ce n’est pas tout à fait vrai. La blondeur de ses cheveux qui tombent sur sa nuque tranche, comme sa peau de pêche sur le noir du latex. Elle porte une robe d’un noir brillant avec une fermeture éclair qui va du décolleté profond jusqu’en bas. Mais le zip n’est pas si long. Le latex noir s’arrête là où démarrent les cuisses. Quand elle tourne sur elle-même, manifestement fière de son effet, la transition est plus que « parlante ». — Alors ? dit-elle en se faisant admirer. Je décide de continuer sur le mode taquin : — C’est ta ...

... robe pour demain soir ? Sandrine l’a choisie avec toi ?— Pour demain, c’est peut-être un peu trop osé. Tu ne crois pas ? À moins que ce soit une soirée échangiste ! Je soupçonne que tes amis, au moins elle, ne soient très libérés. Oh ! La la ! — Qu’est-ce qui te fait penser ça. Sandrine ? Je ne la connais pas assez. Son mari peut être un peu « égrillard », mais comme tous les hommes. Pourquoi tu as cette idée ? Il s’est passé quelque chose ? Il a fait des approches ? Si tu veux, on abandonne l’idée d’aller chez eux. On trouvera bien un resto ou une boîte pour passer le Nouvel An. Après tout, l’important c’est d’être ensemble.— Non, ce serait malpoli. Et non, il a été très correct. C’est juste que dans la boutique Sandrine avait l’air de tout connaître, de la lingerie au plus petit objet.— Cela ne veut pas dire qu’elle soit libertine. Et encore qu’elle le soit, c’est son choix. Mais je penserais plutôt à un couple qui assume sa sexualité et qui invite beaucoup plus de jouets et d’accessoires que nous. Tu ne crois pas ?— Tu as probablement raison. Ils sont charmants. Lui en particulier… Et tu te souviens que cela dépendait de toi pour ne pas t’inquiéter. Le ton a changé. Elle avance vers le lit. Je pense que personne n’a mis autant de temps que moi pour descendre une fermeture éclair, fut-elle aussi courte que celle de la robe. De toute façon, les premiers centimètres suffisaient pour atteindre sa poitrine. Et pour ce qui est du bas, elle n’a pas gêné, au contraire, elle nous a ...