Les vacances d'Aurélie - Histoires de Sexe

Les vacances d'Aurélie

... vélo, elle préfère s’abstenir. Passer la matinée le cul sur une selle de vélo ne lui paraît pas une bonne idée. Elle préfère le réserver à autre chose. Après le repas, tandis qu’il va réapprovisionner le frigo, elle rejoint sa copine. Les deux amies se retrouvent à la sortie du métro pour aller prendre un pot à la terrasse d’un café près du château. En voyant approcher Aurélie, Martine lui demande : — Qu’est-ce que t’as ? Tu marches bizarre.— Non.— Ben si ! C’est comme si tu marchais sur des œufs.— Vraiment.— Si je te le dis.— Ah bon.— Tu t’es cassé la figure ?— Non— Alors quoi ?— Euh…— Si tu hésites, ce doit être croustillant. Allez raconte…— …— Allez ! Ne te fais pas prier. Aurélie raconte à son amie médusée, la soirée de la veille. C’est tellement « trop » que Martine a des doutes quant à la véracité de tout ça : — Tu me fais marcher.— Non.— Allez, avoue !— Non, je te jure.— Ouais…, répond la copine dubitative.— Je peux le prouver, réplique Aurélie presque vexée.— Je serais bien curieuse de savoir comment.— Euh…— Tu vas demander à ton Bernard de venir témoigner sous serment ? Aurélie pense qu’elle s’est peut-être montrée trop bavarde. Elle hésite et puis se décide. Elle va clouer le bec à sa si sceptique amie : — Ça ne sera pas nécessaire. On a pris des films— Quoi ! Tu t’es laissé filmer en train de… Tu es folle !— Je ne me suis pas laissé, comme tu dis ; c’est moi qui ai demandé.— Tu es encore plus folle ! Allez, non, avoue, tu me fais marcher.— Pas du tout. Tiens, je ...

... vais te faire voir. Aurélie sort son portable et… plus de batterie. Son amie éclate de rire. — Tu m’as bien eue, j’ai failli marcher.— Je vois : on ne croit pas ses amies.— Que veux-tu, je suis comme Saint Thomas. Quand on m’annonce des preuves, je veux les voir pour croire.— Eh bien, je vais tout transférer sur mon Mac et tu verras et tu croiras, Madame la sceptique, répond Aurélie piquée au vif. Les deux amies discutent encore un bon moment, mais de sujets moins brûlants, avant de se quitter. Quand Aurélie rentre, c’est pour trouver Bernard prenant l’apéritif avec un couple. Il fait les présentations. C’est Yvon le frère de Bernadette et Mélanie, sa femme, qui viennent du Tarn et vont en Alsace pour voir la sœur de cette dernière qui vient d’être hospitalisée. Il a essayé de la prévenir, mais il est tombé directement sur la messagerie. Elle explique : — Ma batterie est à plat. Il faut que je la recharge.— Si tu veux bien mettre tes affaires dans la chambre de mon fils, que Mélanie et Yvon puissent s’installer dans la chambre d’amis.— Bien sûr, pas de problème. Aurélie est déçue. Ce n’est pas la soirée qu’elle avait espérée. Elle fera contre mauvaise fortune bon cœur. Ces gêneurs ne vont pas rester. De fait le lendemain on se met à table à 11 h et le couple part dès la dernière bouchée avalée. À peine ont-ils tourné les talons qu’elle demande à télécharger sur son ordi les films pris l’avant-veille. Cela est fait rapidement, sans même jeter un coup d’œil, car Bernard doit se ...