Dans le noir - Histoires de Sexe

Dans le noir

... sur moi, c’est à ton tour de retirer un vêtement. J’étais carrément surpris (et ravi) de cette réponse franche mais aussi culottée ; je ne connaissais pas cette face effrontée de Béa ! Étienne se mit à rire : — OK, ça marche, je suis sûr de gagner ! Il commença : — Déjà en haut, je peux te décrire assez précisément car j’ai eu le plaisir de toucher. Tu ne portes rien, à part une belle armature redresse-seins qui galbe superbement ta poitrine. Tout à l’heure, tes seins pointaient très fortement ; à présent, je ne pourrais le dire avec autant de détails ! Je m’étais rapproché de Béa et, saisissant entre mes doigts ses mamelons toujours raides, je tirai dessus en disant : — Je te confirme que c’est encore le cas.— Hé hé, je marque un point ! Béa était vexée : non seulement, elle n’avait pas pensé à cet épisode au restaurant, mais surtout, son partenaire avait une longueur d’avance… Dommage, elle se demandait ce qui pouvait se cacher sous le tee-shirt et le caleçon de notre hôte… Étienne continua : — Je t’ai proposé ce jeu car quand tu es passée tout à l’heure me donner des glaçons, j’ai senti l’odeur de ton sexe. Béa rougit. — Ne le prends pas mal ; il sent très bon. Tu sais, nos sens sont décuplés et j’ai un très bon odorat. Je pense que tu es en culotte.— Perdu ! s’exclama Béa avec excitation ; tu dois retirer ton tee-shirt ! Étienne était vexé à son tour. Il retira son haut avec classe. Je dois reconnaître qu’il avait un torse très athlétique… bien plus que moi avec mes ...

... quelques bourrelets ! Béa admirait ce ventre de sportif laissant apparaître de beaux pectoraux et une petite tablette de chocolat qu’elle rêvait sûrement de croquer. — Ah, j’aurais juré avoir trouvé… Je sais : tu n’en portes pas, tu es nue !— Tu t’approches, mais encore perdu : tu va finir à poil avant d’avoir trouvé. Étienne retira donc son jean pour nous dévoiler un boxer noir bien moulant avec poutre apparente ! Béa se rinçait bien l’œil ; peut-être avait-elle oublié que j’étais là ? Étienne se reprit et proposa : — Ça y est ! J’aurais dû y penser plus tôt : une soirée sexy avec ton homme, tu es en porte-jarretelles.— Mince, tu connais bien les hommes… et les femmes d’ailleurs. Bravo, tu es très fort ! J’aurais bien aimé que tu perdes encore un tour, pourtant… Étienne se mit à rire, resservit un autre verre de digestif à chacun et disparut. Il revint quelques instants plus tard avec un petit plateau de bois contenant trois fioles d’huile. — Alors je te propose : massage tonique pour les sportifs après l’effort, massage relaxant à la vanille, ou encore massage sensuel épice-cannelle.— Alors, dit Béa, le choix va être vite fait car le sport et moi ça fait deux, et je déteste l’odeur de vanille.— D’accord. En plus, c’est la technique de massage que je préfère. Finissons nos verres et je vous emmène dans ma salle de massage. Il nous dirigea vers une pièce de l’appartement qui avait été aménagée pour l’occasion. Peut-être était-il un spécialiste de ce genre de plans ? Étienne ...