Venise - Histoires de Sexe

Venise

... transparents, mais le triangle blanc étroit qu’il devait avoir sous les yeux ne cachait que de façon aléatoire les contours du sexe de Gaëlle et comme toujours, elle sentit un raz-de-marée grisant l’envahir à se savoir ainsi exposée. James ne répondit pas. Ils finirent leur café et flânèrent pendant un moment, en se dirigeant vers un arrêt de bateau. Le vaporetto arriva et ils montèrent. L’heure de pointe battait son plein et ils étaient serrés l’un contre l’autre au milieu de la foule. Soudain, James se raidit. Gaëlle suivit son regard et découvrit Poppy assise dans la cabine du bateau et qui les fixait, avec une haine dans les yeux qui avait presque une force physique. James frissonna, puis se reprit. — Gaëlle, dit-il, quand je vois Poppy là-bas maintenant, elle me laisse froid. C’est la première fois que nous passons plus de quelques heures ensemble et je me rends compte que je ne sens plus rien pour elle. Ni elle pour moi, je pense, maintenant que je ne suis pas là à la suivre comme un chien. Je ne comprends même plus ce que j’ai pu croire nous liait. Elle et moi, c’est fini.— Bravo, James. Tu trouveras bien mieux qu’elle, dit Gaëlle. Instinctivement, elle le félicita d’une bise. Un de ces immenses vaisseaux de croisière qui empestent et enrichissent Venise passa, à des centaines de mètres, mais en créant une vague qui fit tanguer le vaporetto. Gaëlle s’accrocha au bras de James et une idée lui vint en tête. Elle ne lâcha pas prise, mais lui serra le bras le long de son ...

... corps. Elle sentit les doigts de James qui effleuraient le coton fin de son t-shirt et s’en saisit, les pressant contre son bas-ventre. Il tressaillit. Gaëlle souffla à son oreille. — Puisque Poppy est jalouse, ça te dirait de lui donner une bonne raison de l’être, pour fêter ta libération, James ?— Par exemple ?— Ça te dérangerait de faire quelque chose pour moi ?— Bien sûr que non.— Tu aimerais me faire plaisir ? James fit oui de la tête. — Alors tu sais comment faire, n’est-ce pas ? D’une main, elle releva un peu le bas de son t-shirt et de l’autre elle plia les doigts de James, ce qui les mit en contact direct avec le sexe de Gaëlle à travers son slip.— Tu sais comment caresser une femme, j’en suis sûre, et moi, ça me plairait énormément, lui murmura Gaëlle. Fais-moi jouir, s’il te plaît, James. J’en ai très envie. Ne me regarde pas. Fais-le-moi comme si j’étais une inconnue. Le bateau poursuivit son chemin vers le Lido. Pour se distraire, parce qu’elle devenait trop troublée, trop vite, Gaëlle jeta un coup d’œil autour d’elle. Tous ces passagers qui pensaient peut-être à leur retour chez eux, à la journée qu’ils avaient passée, ou à qui soit d’autre et qui ne se rendaient pas compte qu’une femme se faisait royalement masturber parmi eux. Tous inconscients, sauf James et elle-même, pour qui l’univers se résumait en quelques millimètres carrés de contact on-ne-peut-plus intime. Gaëlle fondait sous les caresses de James. Il prenait son temps à frôler le sexe de Gaëlle du ...