Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... aux chiottes. Il sort. Un silence, puis la sonnette retentit. Les garçons hésitent un instant, puis Livio se rhabille en hâte d’un caleçon et d’un tee-shirt, et va ouvrir la porte pendant que Joachim sort. LIVIO — Oui ? La voix de PAOLO, glaciale — On voudrait voir Adélaïde. LIVIO — Ben, faudra attendre quelques minutes, elle est à la douche, là. Bousculant Livio, Paolo entre, suivi de William. PAOLO — Ah bon ? À cette heure-ci ? LIVIO — Mais, eh ! Vous êtes qui, au fait ? Glenn entre, en caleçon. GLENN — C’était qui ?Puis, remarquant William. — Ah ! Monsieur William ! WILLIAM, froid — Salut, Glenn. Je te présente Paolo, il est venue rechercher sa nana. GLENN — Ah, voici donc le fameux Paolo ? Le mec génial qu’elle aimait tant et qui l’aimait tant. Ce fut finalement d’assez courte durée. PAOLO — Mais ce n’est pas terminé ! GLENN — J’ai bien peur que si, mon pépère… PAOLO, agacé — Bon, y a moyen de lui parler, au moins ? GLENN — Euh… je suis pas sûr qu’elle en ait envie… WILLIAM — Tu veux pas te contenter de la prévenir qu’on est là ? Glenn soupire. LIVIO, à Glenn — C’est bon, attends, j’y vais. Livio sort. Un long et très lourd silence. Livio rentre, suivi d’Adélaïde, en peignoir. Elle salue William, et fait un vague signe de tête à Paolo. ADÉLAÏDE, froide — Qu’est-ce que vous voulez ? PAOLO — Dissiper un malentendu. ADÉLAÏDE — Je t’écoute. PAOLO — Si je suis pas venu, hier soir, c’est parce que mon père a eu un grave accident. ADÉLAÏDE — Ben voyons. PAOLO — Je t’assure que ...
... c’est vrai. ADÉLAÏDE — Et t’as jamais trouvé moyen de me prévenir ? PAOLO — Je suis parti à toute vitesse et j’ai oublié mon téléphone à la maison. ADÉLAÏDE — Mais bien sûr ! PAOLO, suppliant — Écoute-moi au moins, laisse-moi t’expliquer ! J’ai demandé à Anselme et Lucinda de te prévenir. ADÉLAÏDE — Ben ils l’ont pas fait ! PAOLO — Je sais, justement, c’est à cause d’eux que tout est parti en vrille. ADÉLAÏDE — Oui, faut bien que ce soit de la faute de quelqu’un… PAOLO — Je te promets. Je suis rentré cet après-midi, et quand j’ai vu qu’ils t’avaient pas eue, je suis devenu dingue. ADÉLAÏDE, cynique — Mieux vaut tard que jamais. Pendant qu’ils discutent, Glenn passe derrière Adélaïde et la caresse ostensiblement dans le cou, puis sur le ventre et la poitrine, et descend peu à peu au niveau de l’entrejambe. Paolo reste un instant interloqué, mais continue. PAOLO — Écoute, mon père a failli crever, et toi, tout ce que tu fais, c’est penser à ton cul ! ADÉLAÏDE — Attends, t’aurais quand même pu me prévenir, merde ! PAOLO — Je sais que j’aurais dû… ADÉLAÏDE — Je serais même venue avec toi à la rigueur. Glenn passe ses mains dans le peignoir d’Adélaïde sous les yeux consternés de Paolo et William. PAOLO — Écoute, si tu me crois pas, t’as qu’à appeler ta copine Lucinda. ADÉLAÏDE — Je l’emmerde Lucinda ! Si c’était ma copine, elle m’aurait prévenue. PAOLO — Elle m’a dit qu’elle t’avait laissé un message. ADÉLAÏDE — Hmmm… Tu parles d’un message: "C’est Lucinda, tu peux me rappeler ?" ...