Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... l’enfer pour toi de te retrouver seule avec moi ? LUCINDA — Mais non… c’est pas ça… c’est que je vais devoir y aller, et qu’on n’a pas décidé ce qu’on faisait demain soir. WILLIAM — Tu dois y aller tout de suite ? LUCINDA — J’ai mon bus dans cinq minutes. WILLIAM — Eh ben, vas-y, c’est pas grave, je vois ça avec elle et on t’appelle ce soir. LUCINDA — Mouais… Alors, tu lui diras qu’elle me saoule, et que j’en ai eu marre de l’attendre, et que pour la peine, elle paiera mon verre. Lucinda se lève et fait une bise à William. LUCINDA — Si elle est pas là dans un quart d’heure, va quand même voir si elle est pas tombée dedans… WILLIAM, rigolant — Oui, t’inquiète pas. LUCINDA — Tu m’appelles, t’oublies pas ? WILLIAM — Pas de problème. Lucinda sort. Un silence. William soupire. Un serveur s’approche de lui. SERVEUR — Désirez-vous autre chose, monsieur ? WILLIAM, hésitant — Euh… Oui, allez. Un autre whisky, s’il vous plaît. Le serveur s’éloigne, puis revient avec la boisson, qu’il dépose sur la table avant de ramasser les autres verres. Un silence. William boit une gorgée. WILLIAM — Oh, c’est vrai qu’elle met le temps à la faire, sa crotte ! Paolo entre, et s’approche de la table de William. Il lui tend un petit bout de papier. PAOLO — Vous voulez bien donner ça à votre amie ? WILLIAM, s’en saisissant — Euh… qu’est-ce que… Paolo s’éloigne, prend hâtivement un manteau sur l’une des chaises puis sort par un autre côté. WILLIAM — Mais qui c’est ce taré ? Et qu’est-ce que c’est que ce ...
... truc ? Il parcourt le bout de papier. WILLIAM, lisant — « Merci, appelle-moi », et un numéro de téléphone… N’importe quoi ! Eh ben, au moins, y en a qui s’embêtent pas ! Tu m’étonnes qu’elle en avait pour longtemps ! Un silence. WILLIAM — Eh ben, s’il croit que je vais lui donner… Adélaïde entre, William cache le papier. WILLIAM — Alors ? T’étais passée où ? Adélaïde s’assoit en soupirant à côté d’elle ; elle a l’air exténuée. ADÉLAÏDE, d’une voix morne, au serveur le plus proche — Une vodka orange, s’il vous plaît ? Une double. SERVEUR — Oui, mademoiselle, je vous apporte ça tout de suite. WILLIAM — Bon, Lucinda s’est cassée, elle a dit que tu la faisais chier et qu’elle en avait marre de t’attendre. ADÉLAÏDE, soupirant — Aaah, si tu savais ce que je m’en fous ! WILLIAM — Non, mais sérieusement, qu’est-ce que tu faisais, là ? Le serveur revient et dépose le verre sur la table. ADÉLAÏDE — Merci. WILLIAM — Alors ? ADÉLAÏDE — Alors je crois que je viens de rencontrer un dieu… Je suis tombée amoureuse… WILLIAM — Ah, rien que ça ? ADÉLAÏDE, abattue — Mais je suis écœurée, il est parti sans rien me laisser d’autre que son prénom. WILLIAM, souriant — Ça t’apprendra à baiser avec des inconnus ! Un silence. WILLIAM — C’était bien, au moins ? ADÉLAÏDE — Pffff, tu peux même pas imaginer ! WILLIAM — Enfin, franchement, écoute, tu peux pas tomber amoureuse d’un gigolo qui tronche la première venue au fond des chiottes d’un bistrot ! ADÉLAÏDE — Merci pour la première venue ! WILLIAM — Tu ...