Adélaïde et Paolo
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
humour,
... Avez-vous choisi, messieurs ? WILLIAM — Euh, non, pas tout à fait. PAOLO — Et moi, je crois que je vais reprendre un apéro, en fait. Un autre whisky, s’il vous plaît. Un silence. WILLIAM — Bon, ben, moi aussi, alors. La même chose, s’il vous plaît. Le serveur note, puis s’éloigne. WILLIAM — Du coup t’as décidé de te retourner la tête ? PAOLO — Bof… en tout cas, ce qui est clair, c’est que c’est la dernière fois que je me fais couillonner comme ça par une nana. WILLIAM — Comment ça ? PAOLO — Désormais les seules relations que j’aurai avec une nana seront exclusivement sexuelles. WILLIAM — Oui, mais on dit toujours ça quand on vient de vivre un moment difficile. PAOLO — Oui, bah, là, c’est fini. Que du cul, désormais ! Et ça commence ce soir ! William le regarde d’un air inquiet. Le serveur revient, dépose les deux verres sur la table, et ramasse ensuite les verres vides. SERVEUR — Puis-je prendre vos commandes ? William jette un dernier coup d’oeil à la carte. WILLIAM — Euh, oui, moi, je vais prendre une Calzone. PAOLO — Et moi, des lasagnes. SERVEUR — C’est noté. WILLIAM — Merci. Le serveur s’éloigne. WILLIAM — Alors, tu disais ? Qu’est-ce que tu fais, ce soir ? PAOLO — Tu passes à la maison, et je m’occupe de tout, okay ? WILLIAM — C’est-à-dire que, formulé comme ça, ça me paraît limite suspect… PAOLO — Mais, non, t’inquiète pas. J’ai une ou deux copines qui devraient être ravies de passer la soirée avec nous… WILLIAM, sidéré — Vraiment ? Paolo acquiesce. William reste un ...
... instant les yeux dans le vide, rêvassant. PAOLO — Quelle salope, quand même ! WILLIAM — Qui ça ? PAOLO — Ben, Adélaïde. WILLIAM — Tu vois, tu tiens encore à elle. PAOLO — Non, je constate, seulement, que c’est une salope… Acte III, scène 2 Mercredi 21, 21h45 La chambre d’Anselme (Lucinda, Anselme) Anselme et Lucinda sont toujours allongés nus dans le lit, et paraissent plus exténués que jamais. LUCINDA — Oh, Anselme, mon amour, tu es vraiment merveilleux ! ANSELME — Oui, je sais, mais dis donc, on va peut-être quand même se lever, non ? LUCINDA — Bah, oui, de toute façon, y a plus de capote… ANSELME — Ouais, enfin, là, même s’il en restait… Un silence. Il embrasse Lucinda. ANSELME — Tu sais, je m’en veux quand même un peu, pour l’histoire de Paolo. LUCINDA — Bah, c’est fait… ANSELME — Non, faudrait quand même qu’on essaie de rattraper le coup, tu crois pas ? LUCINDA — Si, ce serait bien. T’as une idée ? ANSELME — Non. Mais je vais réfléchir. LUCINDA — Bon ben pendant que tu réfléchis, moi je vais à la douche. Elle l’embrasse puis se lève, passe un peignoir, et sort. ANSELME, fort — Je vais essayer de rappeler Paolo. Il attrape un téléphone, et compose un numéro. ANSELME — Allô ? … Oh, merde, messagerie ! … Oui, Paolo, c’est Anselme. Tu me rappelles ? Il raccroche. Un autre téléphone sonne. ANSELME, fort — Lucinda ! Ton téléphone ! La voix de LUCINDA, de l’extérieur — Vas-y décroche, je suis à la douche ! Il décroche. ANSELME — Allô ? … Ah, non, c’est un ami à elle. … Non, c’est ...