1. Adélaïde et Paolo


    Datte: 01/07/2021, Catégories: fh, fhh, fhhh, hbi, jeunes, copains, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme théatre, humour,

    ... quand même ! ADÉLAÏDE — Tu parles d’une explication !Imitant Lucinda — Euh, désolée, euh, c’est peut-être un peu de ma faute si, euh, si tu t’es fait larguer par Paolo… LUCINDA — Eh, c’est pas moi qu’ai couché avec tout un tas de mecs, hein ! ADÉLAÏDE — Oh, fous-moi la paix ! Tu crois que je l’aurais fait si j’avais su ? LUCINDA — Bah, d’accord ! Tu pouvais peut-être te retenir de baiser pendant deux ou trois heures, non ? ANSELME — Oh, vos gueules ! De toute façon, maintenant c’est fait ! Alors ça sert à rien de vous bastonner. ADÉLAÏDE — Mouais. LUCINDA — Mais si, il a raison. Essayons plutôt d’être constructifs. ADÉLAÏDE — Ah, mieux vaut tard que jamais ! Mais dis plutôt : essayons de rattraper le coup qu’on a lamentablement fait foirer. LUCINDA — Oui, mais si mademoiselle Adélaïde voulait bien ne pas écouter que son cul, on n’en serait pas là ! ADÉLAÏDE — Ah, parce que peut-être que mademoiselle Lucinda n’écoutait pas que son cul, la nuit dernière ? ANSELME, hurlant — Vos gueules, les filles ! Vous êtes vraiment chiantes, là ! Un silence. LUCINDA — Oui, excuse-moi, mon chéri. ADÉLAÏDE, à voix basse — Gna gna gna, mon chéri. LUCINDA, à Adélaïde — Quoi ? ADÉLAÏDE — Non, rien. ANSELME — Bon, alors, qu’est-ce qu’on fait ? LUCINDA — Oui, c’est vrai, ça, qu’est-ce qu’on fait ? ADÉLAÏDE, à voix basse — Vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre, vous deux… ANSELME — Il est chez lui, là ? ADÉLAÏDE — Oui, sans doute. Je viens de passer devant, et, en tout cas, y a de la lumière. ...
    ... ANSELME — Eh ben, pourquoi t’es pas montée ? ADÉLAÏDE — Mais parce que j’ai honte ! Il peut plus me voir à l’heure qu’il est. Tu te rends pas compte de ce que je lui ai fait ! LUCINDA — Bah oui, avec tes conneries… ADÉLAÏDE — Je te signale que mes conneries découlent des tiennes ! ANSELME — Et tu veux que nous on y aille, c’est ça ? ADÉLAÏDE — Ben, je sais pas trop… oui, pourquoi pas… Au moins pour voir si y a une chance de sauver l’affaire. ANSELME — Tu sais, je suis pas sûr qu’il nous porte haut dans son cœur non plus, en ce moment. LUCINDA — Oui, à mon avis, il nous tient en partie responsables de ce qui s’est passé. ADÉLAÏDE — Et il a raison ! LUCINDA — Eh ben voilà au moins un terrain d’entente entre vous ! ANSELME — Bon, on peut toujours essayer d’aller voir. LUCINDA — Et puis si on se fait jeter, tant pis… ADÉLAÏDE — Oui, je veux bien que vous tentiez le coup, quand même… ANSELME — Et toi, tu fais quoi ? ADÉLAÏDE — Je sais pas… Je vais vous attendre chez moi ? LUCINDA — Oui, okay, on te rejoint là-bas. Anselme et Lucinda s’éloignent vers une voiture. Adélaïde attend un peu, désemparée. Un silence. ADÉLAÏDE — Eh, Lucinda ! LUCINDA, s’arrêtant — Oui ? ADÉLAÏDE, grave — Merci. Je suis désolée, t’as raison, tout est de ma faute… Acte III, scène 5 Mercredi 21, 22h40 Le salon de Paolo (Paolo, William) William et Paolo sont assis nus sur le canapé, collés l’un à l’autre. Chacun a une main glissée entre les cuisses de l’autre, et les deux jeunes hommes se déhanchent au rythme ...
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