1. Divagations sur l'oreiller


    Datte: 02/07/2021, Catégories: fh, hplusag, frousses, grossexe, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, noculotte, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, jeu, aventure, fantastiqu, merveilleu,

    ... piquée des vers. La fille qui habite là – ou qui habitait là, peu importe – s’appelle Alexandra. Comment l’avais-je rencontrée ? Franchement, je crois bien que je l’ai rangée dans la boîte à oublis. Par contre, je me souviens bien de ce qui a conduit à notre séparation : sa grande sœur, Marina… Cette dernière, qui aurait dû s’occuper de ses fesses puisqu’on ne lui a jamais connu de copain, s’était mise en tête de protéger la virginité de sa sœur. Pourquoi ? Voilà une question qu’elle est bonne, comme disait le regretté Coluche ! Quoi qu’il en soit, réussir à sortir avec elle tenait de la gageure : si, par bonheur, c’était Alexandra ou sa mère qui m’ouvrait, c’était gagné, au grand dam de son dragon de sœur. Par contre, si c’était elle, alors là, c’était la fête ! On me claquait la porte à la gueule, ça ronflait sévère à l’intérieur et moi, je me retrouvais bien souvent à attendre pour rien et à me la foutre sur l’oreille. Ce cirque a duré un certain temps – quelques mois, de mémoire – jusqu’à ce qu’Alexandra et moi décidions d’un commun accord de ne plus nous voir, la situation était devenue impossible à gérer. Par contre, quelques années plus tard, c’est un concours de circonstances qui m’avait fait rencontrer leur mère et qui m’avait révélé ce qui était prévisible, à savoir qu’elle ne voyait quasiment plus ses filles puisqu’elles s’étaient mises à se haïr cordialement. Quoi qu’il en soit, je cherche Morphée du regard, mais celle-ci semble de nouveau s’être mise aux abonnés ...
    ... absents. Dès lors, que faire ? Attendre patiemment le réveil ne sonne ? Aller carillonner at the door ? Après tout, si l’on m’a envoyé ici, c’est sans doute pour une bonne raison… La porte s’ouvre… Tiens, pourquoi ne suis-je finalement pas plus étonné que ça de me retrouver nez à nez avec l’Alexandra d’il y a quarante ans tandis que mon reflet dans le miroir du couloir me confirme que, moi aussi, je suis jeune et beau… Enfin, autant que j’ai pu l’être, cela va sans dire. Et là, pas le temps d’ouvrir la bouche que cette petite rousse aux yeux verts et au sourire croquignolet m’entraîne déjà dans l’escalier, faisant fi de ce qu’elle ne porte qu’un big tee-shirt de coton – avec une superbe tête de Mickey dessus – qui ne lui arrive qu’au genou et qui m’a tout l’air d’être sa chemise de nuit. Et vers où se précipite-t-elle, je vous le demande ? Vers les caves ! Alors là, il va falloir jouer fin, parce que je parie que nous ne serons pas sur le palier que Marina sera déjà sur nos talons. Déjà, lorsque nous avions l’idée saugrenue de nous asseoir sur les marches, elle ne pouvait empêcher d’écouter aux portes, alors là… Certes, de temps en temps, et quand j’avais réussi à me faire prêter une voiture – histoire d’aller plus loin que quelques embrassades et un peu de touche-pipi discret – nous parvenions à nous éclipser dans ces fameuses caves avec la mégère aux trousses, mais le temps qu’elle réussisse à savoir par quel palier nous étions ressortis, nous étions loin ! À peu près aussi ...
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