1. Le club des nymphes - tome II (20)


    Datte: 05/07/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    Chapitre 20 (Sarah) : Retrouvailles (première partie) Tony… Tony… … Je crois entendre encore ses rires résonner dans la grande chambre vide. Je fais rouler le ballon mais personne ne l’attrape. Au lieu de cela, il bute dans le mur et part se cacher sous le lit. Je me penche pour le récupérer mais mon bras est trop petit. Quelque chose me frôle les doigts et une araignée prend la fuite ; je sursaute et me cogne la tête dans le bois de chêne du lit. Aïe ! Quelle horreur ! Tant pis pour la balle, je vais me trouver un autre jouet. Je sors de la pièce et referme la porte sans bruit : maman ne veut pas que je vienne ici. Je verrouille et vais ranger la clé dans le tiroir de sa commode, là où je l’ai trouvée. Un coup d’œil dans le miroir me montre que je suis recouverte de poussière. Je m’essuie rapidement et tournoie devant mon reflet. Me voilà magnifique ; une véritable princesse comme papa aime me le dire. Je souris, fière de moi. Je repasse devant la porte interdite. J’entends un bruit… Encore les rires ? Mon cœur fait un bond. Non, ce n’est que mon imagination. Je retourne finalement dans ma chambre. Tout est en désordre ; papa va encore me gronder s’il voit ce fouillis. Je devrais peut-être ranger. Je me motive à la tâche mais suis très vite distraite par les images d’un livre. Je le feuillette rapidement. Les dessins sont très jolis ; ils racontent l’histoire d’une lionne qui adopte un cygne, mais très vite le volatile se retourne contre le félin. Drôle d’histoire ! Un rire ...
    ... retentit dans mon dos. Je me retourne rapidement. — Tony, c’est toi ? Ai-je rêvé ? Cela semblait pourtant si réel. Je regarde partout pour voir si quelqu’un se cache, mais rien. Je suis seule… terriblement seule. Je crois apercevoir une petite ombre courir dans le couloir. Je bondis à sa poursuite. Ma course m’emmène vers l’escalier. Il me semble que l’ombre est descendue. D’ailleurs j’entends ses rires scintiller en bas. — Tony, reviens ! Maman va te gronder ; nous n’avons pas le droit de descendre. Mais l’ombre ne me répond pas. J’hésite un moment puis pars finalement à sa poursuite pour le ramener avec moi. Je descends les marches sans faire de bruit tandis que la musique me monte aux oreilles. En bas, dans la salle de réception, maman est en train de discuter avec les grandes dames. Elles sont toutes bien habillées. Moi aussi je veux des robes comme cela quand je serai grande. Je m’avance et slalome entre toutes ces silhouettes qui semblent ne pas me voir. Personne ne fait attention à moi. J’avance près de ma mère et l’appelle mais elle ne réagit pas. Au lieu de ça, tout en sirotant un cocktail, elle continue de parler avec une dame. J’insiste et finis par tirer sur sa manche. Elle se retourne vers moi et fronce les sourcils. — Maman, l’apostrophé-je, il est où, Tony ? Son visage blêmit, son verre se brise sur le sol et maman m’emmanche une violente claque au visage. — Bon sang, Sarah, crie-t-elle, je t’ai déjà dit de ne plus jamais prononcer ce nom ! Je me réveille d’un ...
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