Le club des nymphes - tome II (20)
Datte: 05/07/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... bond avec un léger mal de crâne. Aliénor se retourne vers moi et me lance avec un grand sourire excité : — Juste à temps ! L’avion est sur le point d’atterrir. En effet, ce n’est que quelques minutes plus tard que l’appareil perd de l’altitude. À travers les hublots, les détails au sol deviennent de plus en plus précis et gros. Ma complice a le sourire impatient et ne tient pas en place. Je ne le montre pas, mais je suis aussi excitée qu’elle. Mon cauchemar est bien vite oublié. Nous sommes enfin de retour. Au revoir, République Tchèque ; bonjour, France ! Prague est une ville magnifique, mais rien ne vaut son chez-soi, rien ne vaut de retrouver les siens. Quelques secousses plus tard, nous voilà sur la terre ferme. Nous descendons de l’appareil et récupérons nos bagages. Aliénor court dans tous les sens. Cela ne sert à rien : personne ne nous attend ici, Thomas et Louise sont encore en cours à cette heure-ci. Nous avons du temps avant qu’ils soient disponibles. Nous devons les retrouver à l’école après les cours, et après nous irons tous à l’appartement de mon héritière déposer nos affaires et fêter notre retour. Nous ne sommes ici que trop peu de temps à mon goût, nos stages commençant bientôt. Celui d’Aliénor est plus tardif, mais elle doit aussi voir sa famille. Elle partira donc en même temps que moi. Elle a menti à ses parents à propos de la date de son retour afin de privilégier les retrouvailles avec nos fillots. Nous serons ainsi tous réunis et formerons notre ...
... propre famille. Je suis pressée de découvrir les nouveaux membres de cette tribu libertine. Un taxi nous récupère et nous emmène à l’école. Le chauffeur semble prolixe et nous pose plein de questions sur nos activités et notre voyage à Prague. Aliénor, excitée comme une puce, s’amuse à glisser plein de sous-entendus dans ses réponses afin de le chauffer. Pas qu’il soit de son goût, mais elle est d’humeur joueuse. Quoi qu’il en soit, nous arrivons en avance, réglons la course et allons faire un tour en attendant. Rien n’a changé depuis notre départ. Les rues, les bâtiments, les gens que l’on croise, tout est identique – ou presque – à mes souvenirs. C’est une étrange sensation de revenir après tant de mois d’absence ; je n’ai peut-être pas grandi ici, mais c’est très vite devenu mon foyer. Mes deux années passées ici ont été une renaissance pour moi. Je me souviens encore de la première fois que j’ai mis les pieds dans cette école ; il me semble que c’était une autre époque, une autre vie. *** — Allez-y, asseyez-v… assieds-toi, Sarah. J’obéis. Il n’a pas beaucoup changé malgré toutes ces années. Un peu plus de cheveux blancs, c’est tout. Il est souriant et semble détailler mes formes mises en valeur par mon tailleur. — Quand j’ai vu ton dossier de candidature, j’ai voulu te recevoir en personne. Alors, Sarah, comment vas-tu depuis tout ce temps ? — Très bien, Monsieur Povin. Je suis mon chemin, prête à reprendre l’entreprise de mon père. Les études m’apporteront tout ce que j’ai à ...