Claude-Marie: Cahier 1 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 1

... pour l'aider » Déjà, je me renfrognais. Comme ma mère en a l'habitude, elle ne semblait pas comprendre que j'étais désespéré de me trouver du travail, mais qu'il y avait des limites que je n'étais pas prêt à franchir. Travailler dans un salon de coiffure en était une. Ma mère ne se cachait pas et disait à tous qu'elle aurait aimé avoir une fille et qu'elle avait pratiquement réussi avec moi. Je ne comprenais pas pourquoi elle me plaçait toujours dans ces situations incongrues. C'est comme quand elle essayait de me faire plaisir en m'achetant des vêtements trop efféminés et ridicules qui finissaient tous dans le tiroir numéro 3. Je préférais garder mes vêtements usés et troués à ce compte. Elle avait vu mon visage et tout de suite elle a poursuivi. « Tu ne comprends pas, il a besoin d'aide avec ses ordinateurs et son site web. Tu vas l'adorer, Joseph est vraiment gentil. Il m'a dit qu'il pourrait te rencontrer mardi prochain. Tu n'auras que quelques autres petites tâches à faire et il est prêt à te garder jusqu'en septembre si tout va bien. Alors qu'en dis-tu? » Cette fois, ma mère m'avait vraiment surpris. Comme toute réponse, je lui avais sauté dans les bras. Puis je lui ai dit. « Maman, tu es vraiment fantastique. Merci, merci, merci. » Je me souviens même lui avoir donné un baiser sur les lèvres, ce que je ne faisais jamais. Ce dimanche et ce lundi de ce mois de juillet à relaxer près de notre piscine furent deux des plus belles journées de la fin de mon adolescence. ...

... Mardi matin, j'étais prêt pour l'entrevue. Pour moi qui allais entrer en informatique à l'université et qui adorais travailler à l'ordinateur, c'était l'emploi parfait. « Claude-Marie, Joseph ne pourra pas t'offrir plus que le salaire minimum, mais il m'a assuré qu'il te donnera des bonus si tout fonctionne et il m'a dit qu'il aime faire des cadeaux à ses employés. » « Merci maman! » Mardi 9 juillet 2002 Donc mardi à onze heures pile je me suis présenté comme convenu au salon de coiffure "Jour J". Je portais mes plus beaux jeans et ma chemise blanche Polo, en fait ma seule chemise. Maman avait soigné mes piqures et ma peau était redevenue complètement blanche. Je ne suis pas albinos, mais c'est tout comme. J'ai la peau très blanche et on peut voir facilement mes veines sous ma peau. J'ai des cheveux et des poils blond très pâle. Mes yeux par contre sont bleu foncé et mes lèvres charnues sont très foncées. J'ai souvent fait rire de moi à l'école à cause de mon apparence, particulièrement quand j'étais plus petit. Je n'ai que quelques amis et je n'ai eu qu'une copine, Ève que je ne voyais plus depuis un an déjà. J'ai été accueilli à la réception du salon par une jeune fille qui m'a fait assoir puis s'est levée pour aller vers une porte devant le poste de réception. Quelques instants plus tard, elle est ressortie avec un homme étrange. Sur certains aspects de son apparence, telle sa musculature, il était tout à fait viril, mais pour d'autres il avait une allure efféminée. « Bonjour ...