COLLECTION TABOU. Coup de foudre. (1/2)
Datte: 06/07/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Notre histoire a commencé lors du bal annuel de la choucroute de notre club de foot local, j’y assistais pour la première fois. Je suis venue à ce bal, endroit qui est un peu étranger à ma culture pour suivre mon mari Édouard qui joue tous les vendredis soir avec les vétérans du club. Nous avons des jumelles Aline et Alice qui ont 16 ans qui font de la danse et qui sont loin de pratiquer ce sport. À cette soirée, nous nous sommes inscrits à trois couples d’âge identique, nous évoluons dans la tranche des 35 à 40 ans. J’ai personnellement 37 ans, je suis brune aux yeux verts et j’ai souvent le regard des hommes qui se porte sur moi. Je sais que dans mon dos de nombreux mecs pensent qu’Édouard a de la chance d’avoir une pouliche comme moi. Je dis bien pouliche, car un jour où j’allais chercher mes filles à l’école, l’année qui précédait leur entrée au collège pour les amener chez le médecin, j’ai entendu deux d’entre elles parler de moi et me nommer ainsi. Je suis une femme discrète, je me suis retirée sans qu’elles me voient. À cette soirée, c’est le couple Michel et Véronique qui nous ont inscrits, ils ont deux garçons Adrien et Jules, lui est informaticien et elle travaille à la boulangerie tous les matins jusqu’à douze heures. Nos filles ont accepté de venir à la soirée à la seule condition d’être à la table des jeunes avec Adrien pour Aline et Louis pour Alice qui semble être leurs petits copains du moment, il faut bien que jeunesse se passe et qu’elles apprennent ce ...
... qu’est une peine de cœur. J’ai pensé à tout voyant qu’elles avaient envie de liberté, elles ont la pilule à leur disposition. Louis est le fils de leur âge du troisième couple à notre table Benoît et Stéphanie. Pour clore le tableau Stéphanie est comme moi infirmière à l’hôpital de la ville voisine dans le même service, mais en équipe opposée, nous nous croisons à chaque relève. À ce bal nos hommes sont plus enclins à boire des demis de bière qu’à s’occuper de nous faire danser. J’ai toujours aimé me trémousser surtout les danses plus classiques que celles qui sont modernes dont mes filles raffolent. Un paso-doble attaque la soirée et Stéphanie me demande de la faire danser, cela me fait plaisir et je reprends ma place à table la remerciant. Je suis face à Véronique et plusieurs fois nos regards se croisent, mais je n’interprète pas du tout ces échanges. Mes filles viennent me chercher et je me trémousse sous le regard de ces messieurs qui sont encore à l’apéro au bar. Viens, le moment où les notes me font comprendre que le D.J. a mis une valse sur ses platines. • Veux-tu danser Jennifer ? Je viens de m’asseoir un peu essoufflée à avoir voulu suivre mes filles, mais j’aime tellement la valse que j’ai beaucoup dansée avec mon beau-père le jour de mes noces, Édouard étant incapable de suivre un rythme et étant une catastrophe pour mes pieds. • Bien sûr, Véro. Je me relève, c’est elle qui conduit, étrangement j’aime ma main dans sa main et la douceur de sa paume me chamboule ...