COLLECTION TABOU. Coup de foudre. (1/2)
Datte: 06/07/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... fais mes courses, j’entends tous les ragots, évitons d’en faire partie. Nous nous séparons et pendant de longues minutes aucune bouchée ne monte à ma bouche tellement je suis chamboulé. Et si c’était moi qui suis lesbienne sans le savoir. Nos hommes sont revenus manger et chacune de nous donnons le change de la femme amoureuse, mon homme commence à avoir une haleine de chacal, j’ai horreur de la bière ne buvant que de l’eau, j’interromps ses élans. Je vois Véroniques sortir son portable et taper certainement un SMS avec deux de ses doigts. C’est le moment que nos hommes choisissent pour retourner au bar accompagné par Stéphanie qui semble aussi avinée que son homme, je devrais dire de nos hommes quand ils se lâchent en soirée. J’ai déjà vu une fois Édouard lors d’une fin d’année dans cet état, mon portable sonne dans mon sac, je le regarde. « Jennifer, il y a trop de bruit, tu viens, on s’en va, j’ai envie d’être seule avec toi. » Je tape ma réponse, la sono crache à fond ses danses modernes. « J’en ai aussi envie que toi, mais pense à nos enfants, il faut rester sage, lundi la boulangerie est bien fermée ? » Elle reprend et écrit avant retour. « Oui, et toi, travailles-tu ? Moi. « Je travaille demain après-midi, lundi, c’est mon jour de repos. » Elle. « Viens prendre un café à quatorze heures, je serais seule Michel est à son entreprise jusqu’à 19 heures. » Moi. « Moi aussi, Édouard part sur son chantier jusqu’à vendredi, je crois que… » J’ai failli écrire, je crois que je ...
... t’aime, mais les trois points sont explicites, je reçois en réponse. « Moi aussi je crois que… j’ai un coup de foudre pour toi. » Nous retournons danser et comme le reste de la soirée est réservé à nos jeunes, nous nous trémoussons, nous touchant soit la main soit les fesses chaque fois que la danse nous le permet. La soirée terminée, elle vient dans mes bras. • Je t’aime à lundi. • Je t’aime aussi, j’ai un peu peur de ce qui nous arrive. • Moi aussi. Un baiser discret au coin de nos lèvres ponctue cette révélation. Le retour à la maison est un peu difficile, il faut dire que nos hommes au bar ont fini au Get, j’ai peur d’être obligé de nettoyer l’intérieur de la voiture, mais j’ai épousé un grand garçon qui attend d’être sur notre pelouse pour gerber le trop-plein de liquide qu’il a ingurgité. Nos filles sont restées pour nettoyer la salle avec tous les jeunes joueurs du moins tous ceux qui voient encore clair avant d’être raccompagnés par le président qui est resté sobre. • Tu viens chérie, je vais te baiser, regarde, je bande pour toi. C’est d’une voix incertaine qu’Édouard me dit cela son sexe en main arrosant la pelouse de son urine et de ses vomissements. • Viens, j’ai aussi envie de toi. C’est la seule tactique que je sens pouvoir employer pour éviter qu’il ne dorme sur la pelouse où une fine pellicule de neige commence à la recouvrir. J’arrive à ce qu’il s’assoie sur notre canapé où en une seconde il dort, je l’allonge en latéral de sécurité, métier oblige, avec un ...