Les bumpers, moi j'adore
Datte: 11/11/2017,
Catégories:
En solitaire,
Il y a des gens qui pestent contre les bumpers ! Vous savez, ces machins sur la route pour faire ralentir les autos. Il y en a de toutes sortes. Les plus simples, les meilleurs, sont les dos d'âne de goudron rajoutés sur la chaussée par les gars de la DDE. Les plus élégants sont des sortes de carrés en surépaisseur que l'on a fixé aux quatre coins sur la route. Les plus sympas sont des séries de bandes rugueuses rapprochées qui te secouent comme prunier, histoire de te réveiller avant un virage serré. Moi, chaque fois que j'aperçois un de ces trucs-là, j'accélère ! Vous n'imaginez pas l'effet que ça me fait ! Mes boules de geisha qui s'affolent, qui l'une derrière l'autre grimpent d'un seul coup au col, la première en appui, l'autre qui se pointe derrière et vlan collisionne, déclenchant dans mon moi profond une émotion que je vous dis pas. Je pense au flipper quand on envoie dans la goulotte d'introduction une deuxième boule derrière la première. Puis elles redescendent, je les sens à l'orée de ma fente. Je contracte pour les bloquer mais là le bumper vient à ma rescousse. La marche montante avait projeté les deux boules haut en moi, la marche descendante aura-t-elle effet inverse d'éjecter dans ma culotte les sphères d'acier ? Non point ! Je ne sais pourquoi ni comment, mais quand mon auto, après être montée sur le plateau de goudron rajouté, redescend sur la chaussée en un soubresaut surprenant, les deux boules, joyeuses, qui étaient restées bloquées contre mon bouton ...
... saillant, repartent dans mes intimités profondes pour un nouveau voyage explorateur. Ma mini tige, toute décalottée, qui avait servi de butoir, d'arrêt, en est rigide émue mouillée. Et le fond de ma culotte, mon gousset, collé distendu sur mes chairs fluides et plissées, reprend sa place plié au creux de ma fente refermée. Il y a des villages avec deux trois bumpers d'affilée. Zone 30, qu'ils disent... Quel bonheur de traverser ces pays le pied dedans, semelle de plomb tel un scaphandrier, à fond les manettes. Mes boules déchaînées mènent sarabande effrénée et moi j'en mouille, source vive, comme princesse en rêve éveillé dans les bras de cent princes charmants, comme jeune épousée en voyage de noce à Gomorrhe ou plus loin encore. Il m'arrive même, parfois, d'effectuer demi-tour pour repasser... Passe et rapasse, comme éternité. Ces villages avec trois quatre, cinq bumpers sont des must et Michelin devrait les signaler, mérite le détour, mieux, vaut le déplacement ! Quand vous verrez une auto jouer cavalcades vrombissantes sur bumpers vous saurez que sa conductrice libère son œuf de yoni ou ses boules de geisha en cahots alternatifs. Vous saurez, brune ou blonde, qu'elle cherche et trouve des sensations au creux de son intimité qui justifient qu'elle martyrise ainsi les quatre amortisseurs de sa pauvre voiture. Ce jour-là, couvrant les hurlements du moteur pourtant haut dans les tours de mon auto, j'ai entendu puis vu les deux bécanes bleues me dépasser. Les pandores vêtus de ...