La reine des fourmis
Datte: 09/07/2021,
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... soirée ! Il faut dire qu’il a su l’amener là où il voulait, le bougre. Son dénuement, prélude à la suite des évènements. Cette pipe divine qui a allumé ses sens. Cette ascension pénétrante dans l’escalier. Son exhibition sur la terrasse. Ces deux noirs en face. Sa soumission. Son cul tendu qui implore. Son extrême impudeur parfaitement consentie. Ces deux bites énormes qui la narguent. Cette autre qui la bourre comme une chienne. Et pour finir, son orgasme. Ce séisme dans son corps. Apocalyptique. Interminable. Déjà qu’elle a ruisselé comme jamais auparavant ! Une jouissance pareille, elle n’imaginait pas que ça pouvait exister. Ça lui remue encore le ventre. Elle n’imaginait pas non plus qu’elle serait capable de se rouler si vite dans la luxure, de se livrer en public, dès la première fois ! Qu’elle manifesterait aussi vite son besoin impérieux d’être une salope, une parfaite salope, elle qui en caressait seulement l’idée. Salope… Ce mot lui plaît, tiens. Aussi vulgaire soit-il, il promet monts et merveilles, et il y en aura ! Bienvenue au club. Sa soif de sexe n’est pas prête d’être étanchée, elle le sait. Au contraire, elle pressent que plus elle en fera, plus elle en voudra. Ça lui donne le tournis. Elle a un peu peur d’elle-même mais elle ne se juge pas, elle constate simplement qu’elle a hâte de retourner en enfer. Avec lui. Le reste, elle s’en fout. Elle a assez attendu. Le cahier est ouvert. Son sourire mystérieux s’est muée en une expression de défi en même temps ...
... qu’elle serre ses cuisses pour éteindre son désir. Il a laissé passer une semaine, délai de rigueur. Pendant ce temps, il a mis un peu d’ordre dans sa tête. Avec elle, ça sera la renaissance ou l’achèvement. La providence ou la fatalité. À vrai dire, il n’a pas grand-chose à perdre. Il est comme un coureur cycliste qui aurait carburé aux dopants et qui, prématurément épuisé, est obligé de prendre une retraite anticipée en se demandant de quoi l’avenir sera fait. Alice l’aidera à trouver son deuxième souffle ou sera son chant du cygne. Alice, pour laquelle il éprouve une sensation obscure, douce et violente à la fois. Douce comme le souvenir de sa mère et violente parce qu’elle a surgi sans crier gare. Elles ne se ressemblent pourtant pas vraiment. Alice est plus plantureuse, moins grande et d’un tempérament moins jovial. Mais elle dégage la même aura : un tempérament de feu que couvre une sensualité discrète, une promesse d’ébullition sous une eau calme. Mais surtout, il discerne chez Alice ce qui différenciait sa mère des autres femmes de plaisir : le goût du sexe pour ce qu’il est et non pour ce qu’il représente aux yeux des autres. Ce besoin irrépressible d’en explorer les multiples variations pour soi-même et tendre à la plénitude jusqu’à plus soif, comme d’autres s’adonnent avec une passion dévorante à la peinture ou à l’œnologie. Peu importe les tabous, les interdits et les anathèmes. Il sait qu’elle seule fixera ses propres limites, que jamais elle n’ira au-delà de ce ...