La reine des fourmis
Datte: 09/07/2021,
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... voici qui continue ses emplettes dans le plus simple appareil, avec une chaleur dans le bas-ventre. Ça lui fait un sacré effet de pousser ce caddie complètement dévêtue, juchée sur ses talons aiguilles. Un sentiment d’incongruité et de douce déréliction. La ménagère qui fait ses courses nue, ce n’est pas qu’un fantasme masculin, la preuve. Elle se souvient avoir lu dans la presse, à la faveur d’une indiscrétion, que la femme d’un ministre avait révélé le même fantasme. C’est ce contraste entre la tâche ménagère et la nudité qui est excitant. Comme un pied de nez à la condition féminine, manière de signifier que jamais la femme ne perd ses atouts, qu’au contraire c’est dans les contextes les plus banals qu’elle peut réaliser, pourvu qu’elle ose, ses fantasmes pour transformer la contrainte en plaisir pur. En l’occurrence celui de se promener complètement à poil dans un hypermarché. Ça a quand même des avantages, d’être une femme ! Elle se plaît à entendre ses talons marteler le carrelage. Elle se met à chantonner, prend un peu n’importe quoi dans les rayons, s’arrête devant celui des cosmétiques, débouche des flacons, les hume. C’est la liberté totale, physique et mentale. Sauf que tout à l’heure elle passera à la caisse, et pas n’importe laquelle ! Elle avise un flacon d’huile d’amande douce. C’est bon pour la peau, est-il écrit. Eh bien c’est le moment de l’essayer ! Elle s’en applique d’abord sur les bras, puis sur les épaules et les seins. Le contact est agréable, ...
... soyeux sans être gras. Elle en remet sur ses seins. À cause de l’éclairage tamisé des néons elle a l’impression qu’ils ont encore pris du volume. Luisants, ils ressemblent à deux gros ballons de fête foraine. Elle a atteint le deuxième stade de l’excitation : après celui d’être, celui de faire. Ses tétons se sont durcis, elle les caresse, voudrait les mordiller. Elle reprend la fiole, asperge abondamment son ventre, ses hanches, ses cuisses. C’est décidé, elle sera entièrement huilée ! Restent les fesses. Ses fesses qu’elle tartine généreusement des deux mains, qu’elle masse et malaxe, qu’elle écarte… Elle remet un filet d’huile sur ses doigts. Elle les fait d’abord passer sur le pli de son anus, aime ce contact insidieux, introduit l’annulaire, puis le majeur, très vite les deux. C’est merveilleux, cette sensibilité nouvelle qu’elle a déjà testé dans l’escalier et la facilité avec laquelle cette petite porte s’ouvre ! C’est trop bon, elle se lubrifie encore et aimerait aller plus loin, juste pour voir. Dommage qu’il n’y ait pas de rayon godemichés ! Elle attrape une boîte de capotes, délaisse son caddie et se dirige d’un pas nonchalant vers les fruits et légumes. Elle prend un concombre, pas trop gros mais bien ferme, le tâte, l’encercle avec ses doigts, le fait coulisser dans sa paume comme si elle hésitait. Va-t-elle le faire ? Si la capote tient le coup, c’est qu’il est bon pour le service. Gagné. Elle s’accroupit, se tient d’une main au rebord du bac à légumes et de l’autre ...